L’ambassadeur de la République populaire de Chine aux Comores, He Yanjun, a remis hier, jeudi 11 août, au palais de Mrodjuu, des matériels informatiques et de couture à la première dame de la République, Ambari Daroueche. Il s’agit de cinquante machines à coudre, vingt ordinateurs fixes, dix onduleurs pour ordinateurs fixes, seize imprimantes, huit ordinateurs portables «Lenovo», trois couvertures de machine et huit sacs d’ordinateurs portables. L’objectif premier de ce don est «d’apporter un soutien à l’association en charge de la promotion de la femme comorienne», d’après le cabinet de la gouverneure Mhoudine Sitti-Farouata. «La Chine a toujours accompagné les Comores vers son développement et elle est toujours là et nous accompagne vers l’émergence de l’horizon 2030», a déclaré la première dame, de son côté, Ambari Darouech.
Aider à l’inclusion socio-économique des jeunes déscolarisés
La première dame précisera que les matériels remis sont destinés aux hommes et aux femmes qui n’ont pas eu la chance d’achever leur scolarité. «Nous voulons aider ces jeunes à renouer avec une activité socio-économique comme la couture. L’objectif est de soutenir l’autonomie financière de ces jeunes et contribuer à réduire le chômage dans l’île et tout le pays», a expliqué Ambari Darouech, pour qui, il faut rester à l’écoute des femmes et respecter les genres. «Avec cette aide, nous allons pouvoir accompagner différentes associations de diverses localités», s’est-elle réjouie.
Pour sa part, l’ambassadeur de Chine aux Comores, He Yanjun, a loué «le dynamisme» des femmes comoriennes. «Apporter mon soutien à l’association pour la promotion de la femme comorienne est pour moi un grand privilège», a-t-il déclaré, soulignant que «cette aide est un pas de plus pour une solide amitié entre les Comores et la Chine car les personnes pourraient partir mais l’amitié ne partira jamais». Interrogée en aparté, la gouverneure de Ngazidja, Sitti Farouata Mhoudine, a saisi l’occasion pour remercier l’ambassadeur de Chine car «grâce à lui, nous allons sauver beaucoup de jeunes qui n’ont pas eu la chance de boucler une scolarité normale».
Saleh Mohamed Soilihi, stagiaire
