L’ambassadeur de France a rencontré des producteurs agricoles à Ndzuani de l’Ong Adde qui avaient bénéficié de financements pour une durée de 2 ans dans le cadre du projet «Komor Initiatives». Trente jeunes des villages bénéficient directement alors que 30 autres bénéficieront indirectement du projet. Un caprin ou 10 pintades pour chacun des bénéficiaires.
Développement économique et souveraineté alimentaire
Pour ce qui est de la filière de gingembre et curcuma, les bénéficiaires déjà recensés n’ont pas encore reçu leurs dons. Selon lbrahim Said, responsable du projet auprès d’Adde, il reste à faire la distribution. «Nous attendons du projet une rentabilité financière. L’élevage de caprin est rentable. Pour le cas du gingembre, nous voulons créer une chaîne de valeur. Nous allons accompagner ceux qui sont dans le domaine de gingembre, plus les bénéficiaires du projet», prévient-il.
Les bénéficiaires rencontrés parlent surtout de développement économique et de souveraineté alimentaire. «Nous élevons les pintades après plusieurs formations. L’élevage continue avec de bons rendements. C’est la période de ponte pour certains. L’économie avance. La race de caprin évolue très bien. Nous avons déjà des bas, disent certains bénéficiaires à Mjimandra, au sud de Ndzuani. Pour sa part, Sylvain Ruquier parle de l’importance de l’insertion dans la continuité par l’activité économique, par l’entreprise.
«C’est ce qui permet de créer des revenus. Les pintades ont déjà produit jusqu’à 500 œufs. C’est une activité économique qui fonctionne, qui crée un cercle vertueux. Nous sommes heureux de vous aider. Je suis profondément persuadé que nous allons arriver à une situation où vous n’aurez plus besoin que nous vous aidions. Parce que votre travail, votre engagement, l’activité économique que vous crééz vous garantira une pleine autonomie financière», dit-il.
Par Ahmed Zaidou (Stagiaire)