C’est ainsi que le tronçon de route allant de Mwamwa à Mpuzini est jonché d’une quantité impressionnante de déchets de toutes sortes, vomis par la mer, et qui ajoutent aux nids de poules déjà existant une autre couche de misère pour les véhicules et les piétons.
Au niveau de Shikoni, la large échancrure qui avait été ouverte par les intempéries de début janvier et bouchée temporairement à l’aide de gravats, s’est de nouveau rouverte. Un poteau électrique est à quelques centimètres d’y être englouti, ce qui, par mesure de prudence, a obligé Electricité d’Anjouan (Eda) à isoler de son réseau toute la partie ouest de l’île depuis l’après-midi du lundi.
Dans la ville de Mutsamudu également, la route du littoral de Mjihari a été impraticable le mardi matin. Ici, les blocs en béton servant de garde-fous ont été détachés et disséminés au travers de la chaussée, en même temps qu’une sacrée quantité de pierres et de détritus. A Mjamawe aussi, plusieurs dizaines de mètres de la route bordant la mer ont été entamés par cette dernière.