Le Croissant-rouge comorien a distribué, vendredi dernier, dans le quartier Comotel, à Fomboni, des kits d’aide aux victimes des dernières intempéries du mois d’avril. En tout, 54 familles ont bénéficié de cette aide composée de kits cuisines, moustiquaires, bâches et autres produits. Il y a eu également une somme 3,464 millions de francs pour tout le monde. «Cette aide apportée par la plateforme d’intervention régionale de l’Océan indien (Piroi) consiste à soulager les victimes et à rétablir leur vie normale», a expliqué le chargé de l’opération, Iftahou Inrfane. 

Construction anarchique des habitations

L’antenne du Croissant-rouge comorien à Mwali a saisi l’occasion pour sensibiliser la communauté du quartier Comotel à Fomboni, sur plusieurs thèmes, notamment la lutte contre les maladies hydriques et la protection contre les risques des intempéries. «La construction au bord de la mer et près des rivières est à éviter. Construire sur un endroit qui présente un danger tel que sous un arbre, au bord de la mer et au bord de la rivière présente un risque énorme pour la vie humaine.

En cas de nécessité, il faut prévoir un moyen solide de protection comme la construction d’une digue de protection contre les marrées hautes et le débordement des eaux de rivière en période de fortes pluies», a expliqué Iftahou Inrfane. Après la séance de sensibilisation,  les habitants ont mené des opérations de nettoyage et d’enlèvement des herbes éparpillées sur les routes et ruelles. «Nous remercions le Croissant-rouge comorien pour ce geste que nous tenons à saluer. Nous souhaitons une aide pour la construction d’une digue contre la rivière qui présente une menace permanente pour la population du quartier Komotel», a déclaré un habitant du quartier.

Notons que Komotel était un marécage dans les années passées où en période des pluies, les eaux et de la rivière y stagnaient pendant plusieurs semaines. Mais comme Fomboni connait une pression démographique, certaines familles qui n’ont pas d’autres terrains pour construire leurs demeures ont accepté d’acheter des espaces dans la zone contre l’avis des responsables de la municipalité. Aujourd’hui, ces habitants vivent dans l’inquiétude.Il reste aux autorités du pays de trouver une solution à cette situation afin d’éviter les risques des pertes en vie humaines, car actuellement l’on enregistre plusieurs pertes et dégâts matériels à chaque inondation.