Adoptée le 6 juin de l’année dernière à l’assemblée sur une proposition du député d’Itsandranord, Oumouri M’madi Hassani, et promulguée le 5 octobre dernier par le chef de l’Etat, la loi déplore la prolifération incontrôlée des sachets en plastique et les nombreux problèmes environnementaux.
Il s’agit, précisément, d’encourager la population à recourir aux emballages biodé- gradables. «Sont interdites toute production, importation, commercialisation et distribution des emballages et sachets en plastique non biodégradables sur le territoire national», peut-on lire dans son article 5.
Bien que la loi reste ignorée du milieu des commerçants et vendeurs (Lire notre édition du 12 octobre dernier), des peines allant de trois mois à cinq ans d’emprisonnement, une amende allant de 100 mille francs à 10 millions ou l’une de ces deux peines sont réservées à tout déversement ou rejet de ces produits plastiques.
C’est la seconde fois que le plastique se retrouve en ligne de mire, après la note de la mairie de la capitale fédérale d’octobre 2016 interdisant l’usage et la circulation des emballages plastiques. Là aussi sans succès.
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