Accompagné du représentant de l’Organisation des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao) dans la région de l’océan indien, le ministre de l’agriculture et de l’environnement, Houmed M’saidie, s’est rendu vendredi, vendredi 25 février, vers la région de Mbwanku, zone envahie par des chenilles. Les deux responsables souhaitaient s’enquérir de ce phénomène qui détruit certaines cultures vivrières.
Selon le ministre de l’Agriculture, cette visite vise à identifier les causes de l’envahissement de ces insectes qui commencent lentement à dépasser ladite région et l’évolution de cette situation. “Nous commençons à comprendre cette conquête. Lorsque ces insectes sont présents en grand nombre, ils peuvent devenir un vrai fléau pour les végétaux. Surtout, nous constatons que le maïs, les arachides et d’autres végétaux destinés aux animaux sont beaucoup plus ravagés”, remarque-t-il aux alentours.
Houmed M’saidie estime que c’est une opportunité, au cours d’une pareille situation, que le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Charles Boliko, se trouve dans le pays. “Cette situation lui concerne. Ensemble, nous tirons les leçons et ensemble nous travaillerons pour trouver la réponse adéquate face à cet envahissement. L’Inrap et le ministère de la Santé ont déjà des propositions et ont déjà lancé la lutte contre ces insectes sur le terrain”, explique-t-il. Il a fait savoir que ces chenilles envahissent également les champs à Ndzuani et à Mwali.
Protéger les cultures
Le ministre rassure, par ailleurs, que les autorités vont déployer des moyens pour que la situation soit rapidement maîtrisée et que le pire soit évité. “Nous sommes dans l’obligation de lutter contre l’envahissement de ces chenilles à des fins agricoles mais nous devons aussi nous servir des réponses protégeant l’environnement”, insiste-t-il.
Après avoir rencontré jeudi dernier, pour la première fois, le ministre de l’Agriculture, le représentant de la Fao fera savoir que leurs discussions portaient essentiellement sur l’invasion de ces insectes.
A l’entendre, des spécialistes du ministère de l’Agriculture et de la Fao ont déjà reçu l’instruction de collaborer sur une note conceptuelle qui déterminera une solution. “Nous nous retrouvons ici pour constater les faits et trouver une solution rapidement pour protéger les plantes. Nous, deux autorités ici présentes, ne voulons que protéger les cultures”, espère-t-il.