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Jeunes du patrimoine des Comores (Jpc) I Muhammad Chams-eddine élu nouveau président

Jeunes du patrimoine des Comores (Jpc) I Muhammad Chams-eddine élu nouveau président

Société | -   Ahmed Zaidou

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Le 7eme président de cette association a recueilli 74 % des voix. Et, Maître Maya Djamila Ali Abdou est élue secrétaire générale avec 61% des voix sur 39 personnes autorisées à voter, selon le procès-verbal. Trois autres membres du Conseil consultatif ont été également élus.

 

Les élections du nouveau président, de la nouvelle secrétaire générale et du bureau consultatif de l’association des Jeunes du patrimoine des Comores (Jpc) ont eu lieu, mercredi 15 février, au palais de la Citadelle de Mutsamudu. Muhammad Chams-eddine est élu pour un mandat de deux ans. Il succède donc à Mansour Ehsen à la présidence de cette association créée en 2012. Son intronisation a eu lieu devant des autorités de l’exécutif de Ndzuani, des autorités communales, la famille, des membres de différentes associations et des notables de la ville dans une cérémonie organisée pour l’occasion.


Muhammad Chams-eddine devient donc ce mercredi, le 7eme président avec 74 % des voix. Et, Maître Maya Djamila Ali Abdou est élue secrétaire générale avec 61% des voix sur 39 personnes autorisées à voter, selon le procès-verbal. Trois autres membres du Conseil consultatif ont été élus.De nombreuses autorités présentes ont sollicité la collaboration de l’association et la transparence dans leurs activités. Représentant le gouverneur de l’île, le délégué à l’Education et porte-parole de l’exécutif de Ndzuani, Nail Jaffar, a exprimé son soutien au nouveau bureau de l’association.

La transparence dans leurs activités

Il demande de «doubler des efforts, pour l’inscription des monuments au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce sont ces monuments qui font connaître l’histoire d’un pays. Tout ce travail et ces efforts finiront par payer. Beaucoup de nos voisins comme la Tanzanie, pour ne pas aller très loin, se développent par la culture et le patrimoine», dit-il.


Le représentant de la commune, Mohamed Ahmed Ali, ajoutera que «la mairie soutient les jeunes et ces initiatives. Il est ouvert à toute action de développement dans la ville. Cette association a de lourdes responsabilités. Elle doit perdurer au fil du temps malgré les difficultés. Nous voudrons que l’association travaille en transparence avec la commune pour une entière collaboration», sollicite-t-il.


Le nouveau président a prêté serment devant l’assistance. «C’est un jour de bonheur, un nouveau départ pour moi et mon bureau. Je voudrais d’abord féliciter tous ceux qui ont lutté pour le développement de l’association et la sauvegarde du patrimoine comorien. C’est un noble combat que nous faisons. Nous devons être unis pour la suite. Je suis le nouveau président, c’est une lourde responsabilité, je sais. Je tâcherai de faire de mon mieux pour que lors de notre assemblée générale, je puisse faire mon meilleur bilan», dixit le nouveau président, lors de son discours d’intronisation.


L’ancien maire de Mutsamudu et membre actuel du conseil des sages des Jpc, Amiridine Mohamed, s’est d’abord réjoui, «d’avoir donné l’autorisation à l’association d’acquérir la Citadelle» lorsqu’il était le premier magistrat de la ville. «C’est un jour dans l’histoire de notre Citadelle et de la ville de Mutsamudu. Nous avons longtemps travaillé ensemble pour le développement de l’association et l’intérêt du palais ou nous nous trouvons. Aujourd’hui, nous voyons leurs efforts.

 

Ces Jeunes du patrimoine des Comores ont besoin de votre soutien», dit-il avant d’adresser un message à l’association en tant que membre du conseil des sages. «Je félicite le bureau sortant pour leurs efforts et je veux également encourager la nouvelle équipe. Je demande que notre conseil soit consulté à chaque fois, et, non lorsque l’association a des difficultés sur un problème.Et même si, nous sommes les plus grands donateurs de l’association, ce n’est pas notre rôle. Il faut que le nouveau bureau mette le conseil des sages dans les textes de l’association. C’est parmi les doléances de notre conseil», réclame-t-il.

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