La zakat al-fitr est une obligation, prescrit à tous les croyants à la fin du mois sacré de Ramadhwani. Certains ulémas ont affirmé que l’embryon de 4 mois dans le ventre de sa maman serait aussi contraint de s’en acquitter, par le biais de ses parents d’après l’enseignant des sciences Islamiques à l’Université des Comores (Udc).

Dr Said Ahamada éclaire sur les raisons et l’importance de la zakat al-fitr, avant de préciser que le prophète a souvent rappelé à ses compagnons d’en tenir compte. S’appuyant des versets coraniques et des récits du prophète, le prédicateur a cité plusieurs avantages en s’acquittant de la zakat Al-fitr. «Nous savons que plusieurs erreurs et ou pêchés involontaires peuvent être commis en plein ramadhwani, (des regards et propos négatifs) seule la zakat al-fitr pourrait les gommer», rassure le prédicateur.
Dr Said Ahamada reviendra sur l’égalité reconnue comme parmi les principes défendus par la religion islamique.

A l’entendre, la zakat Al-fitr offre réjouissances aux plus démunis et leur garantit certaines obligations vitales durant la journée de l’Aïd, à l’instar de la nutrition et l’achat des quelques habits pour leurs progénitures «Personne ne devrait avoir des ennuis durant cette journée, selon le prophète Muhammad (Psl)», a rapporté le prédicateur, pour qui, la zakat al-fitr est aussi et surtout un acte de reconnaissance et de remerciements pour les biens qu’Allah a offert aux hommes.

Quant aux valeurs, qualités et aux moments d’acquittement de la zakat al-fitr, Fundi Said Ahamada a rassuré que certains disent que le moment idéal est juste à l’apparition de la lune de fin de mois de Ramadhwani. Toutefois, mieux vaut l’offrir deux jours avant la dernière journée afin de permettre aux bénéficiaires de répondre en temps voulu à leurs besoins par rapport au jour de l’Aïd. «Le prophète a assurément ordonné la nourriture, mais cela n’empêche plus d’offrir la valeur en monnaie légale pour mieux accompagner les bénéficiaires», a expliqué l’enseignant-chercheur.