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Jeûne du Ramadhwani I Le cas des personnes soumises à des travaux pénibles

Jeûne du Ramadhwani I Le cas des personnes soumises à des travaux pénibles

Société | -   Nassila Ben Ali

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Qu’en est-il des personnes soumises à des travaux pénibles et celles contraintes de se déplacer régulièrement ? Pour Saïd Ahamada, enseignant à la faculté Imam Chafioun, Allah a tout prévu et a autorisé le report du jeûne pour les personnes ayant des empêchements justifiés. Ces gens-là sont appelés à jeûner ultérieurement avant l’arrivée d’un autre mois de Ramadhwani.

 

Comme nous l’avons souligné dans toutes nos chroniques religieuses relatives à ce mois de ramadhwani, le jeûne est obligatoire pour tous les musulmans. C’est ainsi que se pose le cas des personnes dont leurs travaux font appel à une énergie conséquente, à l’instar des dockers, ou ceux qui, de par leurs emplois, sont contraints à se déplacer régulièrement d’un pays à un autre, à l’image des pilotes et le personnel navigant.


Fundi Saïd Ahamada, enseignant des sciences islamiques à la faculté Imam de l’université des Comores a fait savoir que le Tout puissant qui a ordonné de jeûner pendant ce mois sacré sait pertinemment que les humains peuvent avoir des contraintes sociales, personnelles ou professionnelles, notamment des maladies, des voyages ou des travaux difficiles comme ceux précités.


Ainsi, selon l’enseignant, Allah autorisé l’interruption du jeûne, une fois qu’une de ces contraintes se présente. Pour les personnes sous la contrainte à des travaux difficiles, qui font appel à beaucoup d’énergie et qui ne peuvent plus être reportés à une autre période, des travaux qui ne peuvent pas être abandonnés non plus, des travaux dont les patrons n’accepteront pas de s’en passer, quoi que ce soit, or ceux-là demeurent les seules sources de revenus des personnes concernées, elles peuvent entrer dans le cadre des personnes autorisées à ne pas observer le jeûne pour le reprendre ultérieurement.


Dans le verset 78 de la sourate Al-hadj, Allah a indiqué qu’”(…) il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion (…)”, lequel gêne ne peut être supporté par le principal concerné dans la religion. Ainsi, c’est aux personnes concernées par ces travaux pénibles de voir si elles peuvent, oui ou non, jeûner. “En cas de fatigue aiguë, la personne concernée peut rompre le jeûneur, par contre on ne peut se permettre d’abandonner dès le début sous-prétexte que tu ne pourrais pas jeûner. Et il est appelé à reprendre le jeûne avant un autre mois de ramadhwani”, a-t-il insisté. Pour ce qui est des déplacements, on jeûne pendant les journées de repos et reporter les jeûnes des journées de travail à des dates ultérieures.

 

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