Les journalistes étrangers en formation en Chine ont bénéficié d’une semaine de stage pratique dans les différents départements de la China global television network (Cgtn), du lundi 13 au vendredi 17 de ce mois. Ce vendredi-là, l’équipe dirigeante de la chaîne française de la Cgtn a échangé avec les journalistes africains francophones qui ont assisté à leurs travaux durant cette semaine.
Bien que le temps ait été jugé trop court, un journaliste béninois a exprimé sa «satisfaction», par rapport aux cinq jours passés aux côtés des confrères chinois et d’autres nationalités, pour s’imprégner des réalités profondes de la gestion des différents compartiments de la chaîne française de la télévision nationale chinoise. Chaque département de la Cgtn est composé de journalistes, de présentateurs et de techniciens, répartis selon ses sept langues de diffusion. Plus de 20 000 employés y travaillent. Le nouveau média, par exemple, dispose d’une équipe en langue française, anglaise, espagnole, arabe, et autres. Les journalistes étrangers, dont celui d’Al-watwan, ont pu observer les différentes tâches effectuées par ces professionnels.
Renforcer les capacités
«Dresser un résumé de la semaine de stage et élaborer un plan continu d’échange» a été l’objectif de cette rencontre. La directrice-adjointe de Cgtn-Français, Yang Xiao Lan, a reconnu que cinq jours ont été insuffisants pour un échange approfondi de connaissances et de pratiques entre les deux parties. «Les journalistes africains présents ont beaucoup de compétences à partager», a-t-elle mis en avant, ajoutant que son personnel est entièrement disponible pour toute sorte de collaboration en lien avec l’exercice du métier. Elle a ensuite invité les chefs d’une dizaine de départements, ou leurs rédacteurs en chef, à présenter brièvement leurs méthodes de travail quotidiennes. Cette présentation a permis aux journalistes étrangers d’avoir une vision globale de la Cgtn française, devenue l’un des médias francophones les plus suivis sur Facebook, avec environ 20 millions d’abonnés.
Le responsable du journal Le Label diplomatique du Bénin, Héribert-Label Élisée Adjovi, a parlé d’une «satisfaction» quant à l’occasion d’apprécier les résultats des technologies de l’information et de la communication au service de la télévision, une marque de fabrique à la Cgtn. «Cinq jours étaient assez peu pour réellement s’imprégner des réalités profondes de la gestion des différents compartiments de la chaîne française de la télévision nationale chinoise. C’est justement pour pallier ce déficit que ce moment d’échanges a été organisé», a-t-il confié.