Les journées portes ouvertes des Nation-Unie Comores se poursuivent par une séance d’échanges entre les représentants de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) de l’Unicef et les jeunes reporters. Cette séance était une occasion pour les organisateurs de faire connaitre les activités des deux agences des Nations-unies notamment les grandes innovations de ces dernières années. Au cours des échanges, la représentante de l’Unicef aux Comores et son collègue de l’Oms se sont adressées aux jeunes reporters sur “les efforts fournis par les deux agences pour innover les secteurs de la santé, de l’éducation et pour lutter contre les violences faites aux enfants”. Selon le chargé de communication de l’Oms Comores, cette rencontre entre les deux représentantes et les jeunes reporters était “une occasion pour les deux agences d’écouter et de recueillir les idées de ces jeunes sur le genre d’innovation qu’il devrait avoir dans ces deux domaines pour qu’à notre niveau nous essayions de faire des efforts aux cotés des Comoriens pour accompagner le pays dans cette émergence innovatrice”.
Un intérêt particulier pour les jeunes
De son côté, lors de son intervention, la représentante de l’Unicef-Comores a rappelé que les Nations-unies gardent un intérêt particulier pour les jeunes. “Vous êtes l’avenir et ce qu’il vous faut est une éducation de qualité. Mais avant l’éducation, c’est la santé car il faut une très bonne santé pour pouvoir faire de bonnes études”, a-t-elle souligné.
Au sujet de la lutte contre les violences faites aux enfants, la représentante a souligné que pour lutter contre ce fléau, beaucoup d’actions sont mises en place. Il s’agit, entre autres, des activités de sensibilisation, le durcissement de la loi pour protéger davantage les enfants, la mise en place de deux numéros verts sur les deux opérateurs mobiles (Huri et Telma). À présent, ce sont les adolescents, qui sont les plus touchés par la violence. “Afin de se protéger eux-mêmes et faire passer le message aux autres adolescents pour qu’ils puissent à leur tour se protéger de toute forme de violence à travers des clubs d’adolescents qui permettront aux jeunes de se rassembler dans un même centre d’intérêt et partager des activités qui viseront à les sensibiliser et les prévenir sur les violences”, a-t-elle souligné.
De son côté, Rayyanat Said, jeune reporter, préconise la mise en place de nouvelles méthodes d’éducation et de santé. “Mon innovation est que les centres de santé mettent en avant les soins avant les coûts (l’argent)”. À son tour, Ibrahima Habib opte pour l’éducation sexuelle dans le cercle familial. “Les sujets de sexualité ne devraient plus être considérés comme étant des tabous. Les parents doivent en parler à leurs enfants pour éviter la violence et en même temps les protéger. Pour moi, c’est l’innovation. Quant à la Santé, le jeune reporter aimerait que les médecins se concertent et se conseillent entre eux. Nos médecins sont compétents, mais ne communiquent pas entre eux”, regrette-t-il.