Une rencontre avec la presse, sous le thème «Des actions pour le climat», a eu lieu hier jeudi 24 octobre au bureau du coordinateur résident du Système des Nations-unies. Une entrevue qui entre dans le cadre de la célébration de la journée des Nations-Unies. Le représentant résident du Pnud, Snehal Soneji, a fait savoir qu’à près de cinq ans de l’agenda 2030 des Objectifs de développement durable (Odd), les actions menées par les pays l’ayant adapté à leur plan de développement évoluent très lentement. « Les chances de les atteindre semblent si faibles… », a-t-il déclaré. Ce dernier a également précisé que ce sont «les Etats eux-mêmes qui ont décrit les mesures qu’ils vont prendre pour contribuer à l’objectif mondial de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C, pour s’adapter aux effets du changement climatique et pour assurer un financement suffisant pour soutenir ces efforts. Et ce, à travers les Contributions déterminées au niveau national (Cdn) ».
Une mobilisation collective
Ces Cdn représentent selon toujours la présentation faite, « des plans à court et à moyen terme et doivent être mises à jour tous les cinq ans pour refléter une ambition de plus en plus élevée », en fonction des capacités de chaque pays.
«L’Union des Comores a soumis sa Cdn révisée en novembre 2021. Dans sa Cdn révisée, l’Union des Comores s’engage à atteindre un objectif de réduction des émissions de 23% (hors utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie) et à une augmentation de l’absorption de Co2 à hauteur de 47% d’ici 2030», lit-on dans la présentation faite par le Pnud. «La composante d’adaptation de la Cdn a été améliorée afin d’augmenter sa portée et sa couverture, et de nouvelles mesures ont été ajoutées, notamment sur les informations relatives aux pertes et aux dommages. L’égalité de genre occupe une place prépondérante dans la Cdn révisée qui met en évidence le cadre juridique et les politiques connexes qui contribueront à assurer la réalisation de cet objectif », précise-t-il toujours.
Une journée porte ouverte a également été organisée. «C’est l’occasion pour les citoyens d’aller à la rencontre des 9 agences du Système des Nations-unies qui sont aux Comores, savoir leurs missions et leurs objectifs tout en accompagnant le gouvernement», a soutenu le coordonnateur résident du Snu, Tsok James Bot.
Interrogé sur les mesures urgentes à prendre pour les Comores afin de faire face au réchauffement climatique, le diplomate a répondu que le plus urgent est de sensibiliser la population sur le sujet et démontrer l’impact négatif de certaines actions notamment le déboisement et l’extraction du sable marinn