La journée internationale des femmes du secteur maritime, initiée par l’Organisation maritime internationale (Omi), a été célébrée, comme chaque année, le 18 mai dernier. “La proposition d’instaurer une journée internationale des femmes du secteur maritime a été approuvée par le comité de la coopération technique de l’Omi en septembre 2021, puis entérinée par le Conseil de l’Omi en novembre 2021”, devait d’abord rappeler la cheffe de département juridique à l’Anam, Zainaba Abdallah Bachirou.
À cette occasion, l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam) a convié ce samedi, des responsables des établissements, des élèves de l’école Abdoulhamid, du Lycée Said Mohamed Cheikh et des étudiants de l’Université des Comores, à une conférence dans le but de découvrir le secteur maritime, les formations et les métiers qui en découlent.
Le thème dédié à cette journée est “l’emploi maritime, un potentiel méconnu à découvrir “. “Ce thème fait partie d’un projet de sensibilisation de l’association Womesa Comores élaboré dans le but de soutenir la promotion et à l’intégration des jeunes dans le secteur maritime à travers l’éducation maritime des jeunes”, a fait savoir la présidente de l’association Womesa Comores, Zainaba Abdallah Bachirou.
Découvrir d’autres domaines
Elle n’a pas manqué de remercier “ l’Omi, pour avoir encore une fois honoré la femme du secteur maritime en déterminant une journée spécifique « femme du secteur maritime”. “Les mots me manquent pour témoigner aussi de ma reconnaissance à tous les membres de la Womesa Comores, organisateur de cet évènement, pour leur volonté de vouloir célébrer cette journée internationale qui marque notre détermination à renforcer la dynamique de collaboration et partenariat entre Womesa régionale et l’Omi”, a-t-elle ajouté.
Les participants se sont réjouis de l’idée de découvrir d’autres domaines. Pour cette jeune élève de la seconde au Groupe scolaire Foundi Abdoulhamid (Gsfa), “c’est un domaine intéressant surtout pour moi qui ambitionne de travailler pour les garde-côtes comoriens. Et après tout ce que j’ai appris ici aujourd’hui, pourquoi ne pas suivre une formation maritime après le bac”, s’est interrogée Absati Abdallah. Son collègue, Said Ahmed Nawal partage la même idée. “C’est intéressant même si je suis un peu hésitante car j’ai un peu peur de la mer. Mais beaucoup de mes amies de classe vont certainement être intéressées”, a-t-elle fait savoir.