Le commissariat national au genre a tenu un point de presse hier lundi pour annoncer le lancement officiel des activités marquant la célébration aux Comores de la journée internationale des droits de la Femme. La commissaire nationale au Genre, Maissara Adam, fera savoir que cette année, le thème retenu est « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Elle précise : «Cela signifie que nous devons redoubler d’efforts pour donner aux femmes les moyens de réaliser leurs pleins potentiels.
Nous devons investir dans leur éducation, leur santé, leur autonomisation économique et leur participation à la vie politique et sociale. Les femmes sont des actrices clés du développement économique et social de notre pays ». Et de poursuivre : « Elles sont des mères, des épouses, des sœurs, des filles et des travailleuses. Elles sont des leaders et des agents de changement. Nous devons donc investir dans leurs potentiels et leur donner les moyens de briser les Barrières qui les empêchent de réaliser leur plein potentiel ».
Selon la commissaire, l’implication de tout un chacun est primordial pour éliminer les inégalités et créer un environnement qui permettra aux femmes de s’épanouir pleinement. La commissaire au genre, aux côtés de la présidente de la plateforme des femmes en politique de l’Océan Indien Moinaecha Mroudjae, remercié les législateurs nationaux, «pour avoir créé un cadre juridique qui est adéquat et le gouvernement de l’Union des Comores pour avoir mis en place plusieurs projets visant à investir en faveur des femmes et à accélérer le rythme vers l’égalité des sexes».
«La cérémonie officielle à Ndzuani»
Elle citera parmi ces projets, celui relatif au « financement de projets d’autonomisation économique des femmes avec un impact de développement durable: financé par la Banque africaine de développement (Bad), l’organisation de formations sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour les femmes », entre autres.
Msomo Na Hazi/Comores Lab, l’accompagnement des femmes entrepreneures à travers des organisations régionales de femmes entrepreneures financées par le Pnud. La commissaire citera également encore le projet filets sociaux de sécurité (Pfss) financé par la Banque mondiale et la prise en charge des enfants malnutris et l’accompagnement des mères de ces enfants dans la création d’activité génératrices de revenus par l’Unicef.
Et de formuler que « tous ces projets, visent à donner aux femmes les outils et les opportunités nécessaires pour s’épanouir pleinement et pour briser les barrières qui les empêchent de réaliser leur plein potentiel ». Pour ce qui est des activités au programme, Maissara Adam annonce l’organisation, le 8 mars, d’un match de football féminin sur les trois îles, des séances de dépistage gratuites de la glycémie, hypertension artérielle et le Vih.
Elle annonce une campagne de sensibilisation sur le diabète gestationnel, une marche des femmes et une visite gratuite des femmes cancéreuses. Le 10 mars, la cérémonie officielle sera organisée à Ndzuani, suivie de séances d’exposition-ventes. Une formation sur la fabrication de savon au profit des femmes aura lieu à partir du 15 mars dans les îles.