Le Syndicat national des journalistes (Snjc) se prépare à célébrer ce samedi 3 mai la journée internationale de la liberté de la presse à l’instar des autres pays du monde entier. Une journée dont l’objectif est de sensibiliser à l’importance de la liberté de la presse et rappeler aux gouvernements leur obligation de respecter et faire respecter le droit de liberté d’expression consacré par l’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme et marquant l’anniversaire de la déclaration de Windhoek, une déclaration des principes de liberté de la presse mis en place par des journalistes de presse africains écrite en 1991. En ce jour, le prix mondial de la liberté de la presse est aussi remis. L’année dernière, on se souvient que le préfet du centre, dans un courrier adressé au président du Snjc, avait décidé de ne pas autoriser la marche pacifique pour, selon lui, des raisons d’ordre sécuritaire.
En attendant l’aval du préfet
Par ailleurs, Abdullah Saadi avait suggéré d’organiser cet évènement dans un lieu privé. Une décision qui avait contraint les journalistes de se réunir dans la cour du journal Al-watwan pour célébrer cette journée importante pour la liberté de la presse. Cette année, les responsables du Snjc affirment avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer un bon déroulement de l’évènement. «Nous avons déjà informé la préfecture du centre pour la marche traditionnelle dont le départ est prévu à la place Karthala à partir de 8h00. Nous allons passer par Badjanani et terminer notre marche à la place de l’indépendance où nous avons prévu de procéder à la lecture de la déclaration officielle du syndicat», a informé le président du Snjc, Ahmed Bacar, qui invite l’ensemble des journalistes, les amis de la presse et la société civile à participer à cette journée.
N’ayant pas encore reçu le feu vert du préfet, le président du Snjc a indiqué que lors des vœux de nouvel an adressés au président de la République, le syndicat avait dénoncé l’interdiction par le préfet de tenir la marche l’année dernière. «Nous avons annoncé au chef de l’Etat notre intention de la tenir cette année», a-t-il déclaré.
