La Journée internationale de la paix a été célébrée ce mardi 21 septembre aux Comores comme partout dans le monde. L’Ong Salam a immortalisé l’évènement au cours d’une cérémonie organisée à l’Institut universitaire de technologies (Iut) l’Université des Comores. L’Ong a animé des ateliers aux thématiques variées.
Cette année, trois thématiques ont été abordées : les enjeux des conflits communautaires oubliés, la recrudescence des violences faites aux femmes et aux enfants, quelle politique préventive ? Et les défis sécuritaires face à la menace terroriste et l’extrémisme violent dans l’Océan indien et l’Afrique de l’Est. Les séances-débats ont eu lieu dans trois salles, accueillant chacune de 37 étudiants.
Les thèmes choisis ont été définis en rapport à l’actualité du pays et des engagements du système des Nations Unies. Selon le président de l’Ong Salam, Azhar Mohamed Souleiman, l’initiative consistait à anticiper les réflexions autour de ces défis communs. «On compte conscientiser les étudiants qui sont les futurs prometteurs pour obtenir des résultats académiques mais également plusieurs missions seront organisées pour atteindre notre objectif».En prenant l’exemple du Mozambique ou une attaque terroriste a eu lieu dernièrement. Celui-ci les a incités à venir sensibiliser les jeunes.
Pour sa part, Akim Said Mchangama, président de l’Ong Cap qui a animé le thème sur la connaissance et la prévention de l’extrémisme violent, il estime qu’il s’agit d’une réalité qui existe partout dans le monde, même aux Comores. «C’est un travail qui nécessite une grande mobilisation et un travail de terrain pour créer des communautés de paix qui deviendront des ambassadeurs pour transmettre le message et prévenir l’extrémisme».L’Ong Salam intervient dans plusieurs conflits en Union Des Comores pour promouvoir la paix. Les responsables avaient notamment à résoudre plusieurs conflits communautaires notamment celui de Dzahani la Tsidje dans l’île de Ngazidja.
Nourina Abdoul-Djabar