A l’occasion de la Journée internationale de la paix, les sections de Ndzuani des organisations non gouvernementales Femmes leaders pour la paix (Flp) et Jeunes leaders pour la paix (Jlp) ont organisé une rencontre avec la presse, à Mutsamudu, le mardi 21 septembre, date retenue depuis 1981 par l’Organisation des Nations unies pour sa célébration dans le monde entier.
L’objectif a été de «montrer que les deux associations sont présentes et agissent toujours en faveur de la paix», d’après un des représentants des Jlp. De son côté, la secrétaire générale des Flp, Sittina-Echat Salim, estime que depuis la création de son association, beaucoup de retombées positives en faveur de la paix ont été enregistrées. «De nombreuses femmes et jeunes ont été formés dans la médiation et la promotion de la paix. Aussi bien, nous, les femmes, que les jeunes leaders, sommes aujourd’hui présents dans toutes les préfectures de l’île», a-t-elle affirmé.
Les femmes et les jeunes leaders
Rappelons que cette année, le thème retenu par l’Onu est «Se relever, pour un monde plus équitable et durable», qui évoque les menaces contre la paix nées de la pandémie de Covid-19. Au niveau national, c’est «Se battre pour un pays sans conflit et sans violence». D’après la Secrétaire générale des Flp, «la plupart des conflits qui éclatent dans nos localités viendraient le plus souvent de la jeunesse», et auraient, selon elle deux sources : «les violences et la politique, notamment lorsque des politiciens manipulent la jeunesse».
Elle reste toutefois persuadée que, contrairement à ce que l’on peut penser, les conflits auraient bel et bien régressé grâce à l’action de ces deux associations. «A mon avis, nous avons pu faire reculer les violences. Un exemple que je vous cite est celui, récent, d’un homme qui a poignardé son voisin à Mwali. Grâce à l’intervention des femmes médiatrices, le conflit n’a pas dégénéré. D’ailleurs c’est la mère de l’auteur du meurtre, elle-même femme médiatrice, qui a présenté son fils à la gendarmerie», assure-t-elle, précisant que leurs «actions ne sont pas visibles car elles consistent d’abord en des formations».