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Journée internationale des droits de l’enfant I Protéger davantage les enfants «en ces temps difficiles»

Journée internationale des droits de l’enfant I Protéger davantage les enfants «en ces temps difficiles»

Société | -

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Comme chaque année, la journée internationale des droits de l’enfant a été célébrée dans le monde. À Moroni, l’événement a eu lieu vendredi dernier au Foyer des femmes en présence notamment du chef de l’Etat, Azali Assoumani et de son épouse, Ambari Daroueche, de la gouverneure de Ngazidja, Mhoudine Sitti-Farouata mais également de plusieurs acteurs de la société civile. Cette année, plusieurs activités parallèles avaient été organisées pour sensibiliser la population et rappeler l’importance de l’enfant dans une société.

 

C’est en présence, entre autres, du président de la République, Azali Assoumani, et de son épouse, Ambari Daroueche et de la gouverneure de Ngazidja, Mhoudine Sitti-Farouata que le Service d’écoute de Ngazidja en partenariat avec l’Unicef a célébré vendredi 20 novembre dernier au Foyer des femmes, la journée internationale des droits de l’enfant.

 

Une date qui correspond au  31ème anniversaire de la charte de protection et des droits de l’enfant reconnue par l’Organisation  des Nations unies.
Cette année, coronavirus oblige, le thème choisi est en relation avec la pandémie mondiale et ses impacts sur la vie des enfants ‘’les enfants prennent le contrôle et réinventent un monde meilleur pour eux après la covid-19’’. Pour la circonstance, deux enfants ont été choisis comme maîtres de cérémonie. L’un présentait la cérémonie en Shikomori tandis que l’autre le faisait en français.  

Promouvoir l’égalité des chances entre tous les enfants

Dans son discours, la gouverneure de Ngazidja a mis le point sur l’obligation de respecter les droits de l’enfant parce que c’est un “devoir de les aimer, de les protéger et de les éduquer”.

 

 Mhoudine Sitti-Farouata, a salué la présence du chef de l’Etat “une présence qui montre et illustre le niveau d’engagement des autorités pour la protection de l’enfant”. Elle a conclu en appelant, les élus et les chefs des villages à mener une sensibilisation accrue dans les localités afin de combattre les violences faites aux enfants et aux femmes.

Combattre les violences faites aux enfants et aux femmes

Le représentant de l’Unicef aux Comores, Marcel Ouattara, a, pour sa part, tenu à préciser qu’une fois qu’un pays a signé la convention des Nations Unies, il est dans l’obligation de “garantir pour chaque enfant le droit à la santé, à la nutrition, à l’éducation, à l’accès à l’eau potable et des diverses activités”’.

 

Il a également remercié le président de la République qui, selon lui, a toujours œuvré pour la lutte contre les violences faites aux enfants et aux femmes. Le fonctionnaire onusien aura également un mot pour les associations qui luttent pour le droit et la défense des plus vulnérables.


A noter que la délégation au Genre avait organisé un concours rédaction d’une lettre adressée aux élus dans le but d’adopter des lois pour éradiquer les violences qui s’appliquent aux enfants. Elles sont trois à être retenues, reparties des trois îles. 


Lindia Daoud, lycéenne, appelle les députés à protéger le droit des enfants en leur faisant bénéficier des soins médicaux. De son côté, Aichat Youssouf, propose la création d’une fondation qui s’occupera des enfants les plus démunis au niveau scolaire et dans la vie de tous les jours.


Pour la propreté de la capitale elle invite aussi à l’installation de sacs poubelles dans chaque coin de la ville et un nettoyage à chaque fin de semaine dans les trois marchés de la capitale. Mohamed Ahmed Asma incite les représentants de la Nation à agir pour promouvoir l’égalité des chances.


Ces trois lycéennes ont eu droit à des trophées et une somme de 150 000 kmf pour leurs frais scolaires. Le discours du chef de l’Etat a été prononcé par le ministre de la Production qui, comme les autres orateurs, à montrer “l’importance des enfants et le devoir de tous à s’en occuper”.

Hissane Mhoma (stagiaire

 

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