Des militants des droits de l’homme, de la société civile et des syndicalistes ont saisi cette occasion pour dénoncer « un système qui peut s’avérer être «une bombe à retardement pour le pays ». Ils ont sur ce point souligné que «l’administration, notamment sur l’île, est paralysée». Certains délégués du gouvernorat ne seraient pas, selon eux, respectés et «les travailleurs ont du mal à faire valoir leurs droits». Pour la militante Sitti Faouria Chadhuli, de la Confédération des travailleurs et travailleuses comoriens (Cttc), «la solution pour sortir le pays du gouffre est l’instauration du dialogue social ».
Lors de ce rassemblement, les participants ont également demandé l’instauration d’un salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) pour les travailleurs informels, ainsi que le respect des droits des retraités. Les retraités se sont plaints du retard dans le paiement de leur retraite et du coût élevé des procédures et des droits pour déposer leur dossier de retraite. Ils ont appelé à une action urgente pour résoudre ces défis afin de garantir une vie décente pour les travailleurs et les retraités comoriens.