Hier lundi 8 mai, le Croissant-Rouge comorien (CrCo), en collaboration avec la Croix-Rouge française aux Comores, a célébré la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Cette célébration avait pour but de promouvoir les principes fondamentaux de ces mouvements qui sont l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, l’unité et l’universalité.
Le thème retenu cette année a été : «nous faisons tout avec le cœur». En présence du directeur de cabinet du ministre de la Santé, des représentants des ministères de l’Intérieur et de l’Environnement, du secrétaire général du gouvernorat de Ngazidja, du président du Croissant-Rouge comorien, du chef de la délégation de la Croix-Rouge française aux Comores et de l’ensemble des volontaires du Croissant-Rouge comorien, la célébration a été marquée par une démonstration d’un sketch de défense ainsi qu’une remise d’attestations aux volontaires ayant participé à des marathons et à un jeu de «questions pour le champion».
La Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge célèbre la naissance de Henry Dunant, qui a formalisé l’idée de créer ces mouvements en octobre 1863. C’était donc l’occasion de renforcer les principes fondamentaux du mouvement auprès des volontaires présents.Dans son mot de bienvenue, le président du comité régional de Ngazidja, Saïd Chaehoi, a rappelé que ces mouvements ont été fondés il y a environ 50 ans dans notre pays. «Dans le monde entier, nous comptons 15 millions de volontaires et 75 000 membres. Ces volontaires interviennent lors de maladies et de catastrophes. Le thème «Nous faisons tout avec le cœur» a permis à chaque volontaire de la Croix et du Croissant-Rouge d’être prêt à intervenir jour et nuit dans les événements du pays», a-t-il déclaré.
Urgences humanitaires
Pour sa part, Gérard Lautrédou, chef de la délégation de la Croix-Rouge française aux Comores, a souligné que ces mouvements sont connus pour leur intervention lors des urgences humanitaires au sein de la population. « Cela concerne principalement les urgences sanitaires liées aux conflits, ainsi que les catastrophes naturelles », a-t-il précisé. Au cours de son intervention, il a rappelé l’importance de la réponse aux crises sanitaires telles que la Covid-19, à laquelle ces deux mouvements ont beaucoup contribué. «L’Oms a déclaré la semaine dernière la fin de la phase d’urgence de la Covid-19, mais cela ne signifie pas que ce problème est complètement résolu», a-t-il toutefois mis en garde.