La journée internationale de lutte contre les violences basées sur le genre a été célébrée au niveau mondial. Aux Comores, la grande cérémonie se déroulait dans l’île de Djumbe Fatima. (Lire en haut). A l’occasion, des jeunes leaders pour la paix ont tenu une conférence débat dans l’après-midi du vendredi 25 novembre. L’objectif était de sensibiliser les étudiants sur les différentes formes de violences. Ainsi, l’Ong avait fait appel à différents spécialistes pour éclairer sur les violences basées sur le genre (Vbg).
Une faible présence des étudiants
Malgré la volonté, la détermination et les moyens mobilisés pour cette célébration, les étudiants n’ont pas répondu présents à la conférence-débat qui leur a été dédiée. Nombreux poursuivaient leurs cours tandis que d’autres étaient dans la cour en train d’échanger avec des camarades. Néanmoins, les conférenciers n’ont pas baissé les bras avec les couacs, coupure répétitives, absence des étudiants et ceux qui faisaient les allers-retours dans la salle.
Avec la faible présence de la cible visée, moins d’une dizaine, majoritairement d’hommes, ont suivi la conférence, Bacar Azhar a fait un rappel sur le cyber harcèlement. “Nous avons plusieurs sortes d’harcèlement comme le cyber harcèlement qui est plus présent dans notre pays. Je précise que ceci peut conduire en prison, car c’est un délit”, explique-t-il.
Pour marquer l’intensité des violences que subissent certaines femmes aux Comores, l’Ong a fait appel à Wardat Oussene, experte en genre au commissariat au genre qui a soulevé plusieurs points notamment la loi Mourad qui a criminalisé le viol, les violences physiques et psychologiques et l’existence, depuis 2004, de différents bureaux des services d’écoute à l’initiative de l’Unicef.