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Journée mondiale de l’enfant I Des activités sportives et culturelles à Ndzuani en partenariat avec l’Unicef

Journée mondiale de l’enfant I Des activités sportives et culturelles à Ndzuani en partenariat avec l’Unicef

Société | -

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Le théâtre proposé aux enfants accompagnés de leurs parents a ému le public avec un fou rire. De la joie et de la bonne humeur dans la salle de spectacle lorsque les enfants et leurs parents dansaient et chantaient à l’occasion de cette journée dédiée aux droits de l’enfant par le Système des Nations-unies pour l’enfance.

 

La journée mondiale de l’enfant a été également célébrée à Ndzuani. À cette occasion, la Direction de la promotion du genre et l’Unicef ont mené une série d’activités pour marquer la journée et mobiliser un maximum de jeunes, dimanche 20 novembre. Un tournoi sportif a eu lieu au stade de Hombo. Le club sportif de Wani qui a affronté celui de Mutsamudu a remporté la finale de 4 buts à 0.Le théâtre proposé aux enfants accompagnés de leurs parents a ému le public avec un fou rire. De la joie et de la bonne humeur dans la salle de spectacle lorsque les enfants et leurs parents dansaient et chantaient à l’occasion de cette journée dédiée aux droits de l’enfant par le Système des Nations-unies pour l’enfance.


La directrice de la promotion du genre et de la protection des enfants, Sittina’Echat Salim, fait savoir que les activités ont été mieux organisées. “Nous avons organisé un tournoi sportif avec les clubs que nous avons mis en place. Nous félicitons le club de la commune de Wani qui a battu l’équipe de Mutsamudu. La finale a eu lieu dans un climat fraternel en présence de l’Unicef et de la Direction régionale de la Jeunesse et des Sports. Nous avons aussi organisé un sketch qui parlait des différentes formes de violences basées sur le genre aux Comores, mais surtout axé sur les mariages précoces. L’objectif est atteint. L’importance, c’était de réunir un maximum de jeunes et de les sensibiliser”, dit la directrice.

Les différentes formes de violences basées sur le genre

Elle ajoutera : “nous voulons que les parents et les enfants sachent que ces derniers ont des droits. Ils doivent également, comprendre les dangers en dehors de la société. Nous avons montré des scènes adaptées à l’adulte et aux enfants, d’où ce thème du mariage précoce”, explique-t-elle.Le spectacle a été proposé par la troupe théâtrale Ngome. Elhabib Houzame, acteur comédien de la troupe Ngome explique le choix du thème du spectacle. “C’est un spectacle qui nous est proposé par le directeur de la culture à Ndzuani, Farid Rachad. Nous avons sauté sur l’occasion, parce que c’est une thématique qui touche à la fois les femmes et les enfants. Il fallait un message percutant pour les spectateurs. Les enfants ont adhéré aux spectacles. Leurs parents qui ont bien compris à leur tour vont prendre le relais dans leurs domiciles. Car le droit des enfants consiste aussi à les protéger jusqu’à ce qu’ils grandissent jusqu’au mariage”. Le constat est fait par les instances et les experts. Le docteur Abderemane Soilihi Djaé, docteur en sociologie du genre et consultant en changement comportemental et social explique l’impact de la journée.


“C’est une journée spéciale pour le droit des enfants. L’enfant comorien et principalement à Ndzuani est confronté à de multiples problèmes tels que le travail précoce ou les violences physiques voire sexuelles ou les problèmes de malnutrition. Des instances sont là pour appuyer les acteurs chargés de la protection des enfants afin d’éradiquer ce fléau. L’enfant, c’est l’avenir d’un pays et voire de l’humanité. Et lorsqu’un enfant est bien élevé et protégé, lorsque ses droits sont respectés, nous aurons des futurs responsables du pays”. Selon l’expert, chacun a ses responsabilités. “L’Etat peut être engagé mais cela ne rélève pas de mes compétences. Je pense que si les parents prennent leurs responsabilités depuis leurs foyers, si les acteurs dont les journalistes dénoncent les faits qui sont avérés et que les partenaires appuient les actions, je crois que ce combat de longue haleine pourra un jour l’emporter sur les auteurs. L’enfant, que ça soit dans les écoles publiques, privées ou à l’école coranique est confronté à ce genre de problème. Et nous sommes confiants que dans un avenir très proche, nous aurons des solutions adéquates”, préconise l’expert.

Par Ahmed Zaidou (Stagiaire)

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