L’Union des Comores a célébré hier, jeudi 8 juin, au Centre national d’artisanat des Comores (Cnac) à Bandamadji-ya-Itsandra, la Journée mondiale de l’environnement devant un parterre d’autorités du pays et de diplomates.
Cette année, les projecteurs sont braqués sur l’attachement de la population à la nature sous le thème : “Rapprocher les gens de la nature”. Il s’agit d’insister à se rendre dans la nature pour en apprécier sa beauté et son importance et à répondre à l’appel lancé à agir pour la protection de la terre.
Au niveau national, le thème choisi a été le rapprochement “à la nature à travers l’écotourisme”. Le message du secrétariat général de Nations unies, lu par le coordinateur résident par intérim du Système des Nations unies, Marcel Ouattara, rappelle qu’il était impossible de mettre fin à la pauvreté et d’atteindre la prospérité dans un environnement sain et que chacun avait un rôle à jouer pour protéger l’environnement.
“Les océans, l’eau, la terre, l’air que nous respirons, c’est notre environnement. Utiliser moins de plastique, prendre moins la voiture, gaspiller moins de nourriture, développer ensemble notre sensibilité», est-il indiqué.
Ecosystème et développement
A son tour, le commissaire à l’Environnement de l’île de Ngazidja, Moissuli Mohamed, a déclaré que cette journée était une opportunité de “partager les réflexions sur les défis écologiques actuels, mais aussi de s’interroger sur les causes directes et indirectes de la dégradation de la nature et ses conséquences dans les îles”.
Selon lui, le choix de ce thème est la preuve de notre attachement aux progrès socio-économiques car, comme chacun sait, le tourisme et plus singulièrement l’écotourisme constitue un moteur clé du développement qui “ne peut être promu et valorisé que par la protection des écosystèmes riches en biodiversité, éléments essentiels dans notre vie».
Pour sa part, le vice-président en charge du ministère de l’Environnement, Moustadroine Abdou, le thème choisi au niveau national était une “manière intelligente” de mettre en avant la richesse naturelle que recèle le pays en termes de biodiversités et sa “contribution dans la trajectoire de l’émergence d’ici 2030, conformément aux ambitions fermes” du chef de l’Etat.
«L’émergence a besoin d’un environnement sain, des services éco systémiques productifs générant de la richesse et d’une jeunesse bien formée, engagée et dynamique. L’écotourisme ou tourisme vert qui se nourrit de l’intérêt grandissant des touristes pour l’environnement va permettre à notre pays de mieux tirer profit des ressources naturelles», a-t-il affirmé.