La journée mondiale de l’océan a été célébrée hier jeudi 8 juin dans plusieurs pays. «Planète océan : les courant changent» est le thème choisi cette année. L’idée est d’inciter des décideurs, des leaders autochtones, des scientifiques, des cadres du secteur privé, de la société civile, des célébrités et des jeunes activistes à prioriser la protection de l’océan. Une problématique qui occupe une très grande place dans les discussions visant à la protection de l’environnement, du fait que l’océan couvre plus de 70 % de la planète, produit au moins 50 % de l’oxygène de la planète et abrite la majeure partie de la biodiversité terrestre.
Raison pour laquelle, l’Assemblée générale des Nations unies a jugé important de proclamer, en 2008, le 8 juin journée mondiale de l’océan en vue de sensibiliser le public. Mais l’initiative a été concrètement lancée à partir de 1992 lors du sommet de la terre, qui s’était déroulé à Rio de Janeiro au Brésil. Le but de cette journée est de célébrer les océans, et de sensibiliser le grand public au rôle crucial qu’ils jouent dans notre subsistance, ainsi qu’aux différents moyens qui existent pour les protéger.
A l’échelle mondiale, on estime aujourd’hui que la quantité de plastique dans les océans est comprise entre 75 et 199 millions de tonnes (ce qui représente 85% des déchets marins), et que 24 400 milliards de particules de micro-plastiques flotteraient à la surface des océans. Les plastiques ne contaminent pas seulement les côtes. En effet, ils affectent toute la faune marine. Les animaux se coincent dans les plus grands déchets et confondent les petits fragments de plastique à de la nourriture, ce qui peut provoquer leur intoxication et leur mort.