La Journée mondiale du froid a été célébrée le 26 juin dernier à Moroni. Aux Comores. L’Association des frigoristes comoriens (Afc) a célébré cette journée mercredi au ministère de l’Agriculture et de la Pêche sous le thème “le froid est indispensable dans la vie de chacun”. En partenariat avec le ministère et la chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture (Ccia), l’association des frigoristes comoriens a mis l’occasion à profit pour sensibiliser le grand public sur l’importance des technologies du froid dans la vie quotidienne.

Le président de l’association, Hassane Ali Ibouroi a fait le constat selon lequel, “le secteur du froid n’est plus mis en valeur en Afrique plus particulièrement aux Comores alors qu’aucun développement ne se réalise sans le secteur du froid. Ce dernier est devenu indispensable pour le développement parce que parmi les facteurs qui déstabilisent l’Afrique, la famine a pris une grande place dans le quotidien des gens parce que la plupart des produits alimentaires africains n’est plus conservée mais se fait jeter ou exporter par des étrangers pour les transformer et revenir nous revendre”.

L’accompagnement de la Ccia-Ngazidja

Le vice-président de la chambre de commerce, parlant au nom du président de l’institution, promet de soutenir les activités de l’association.“Nous allons nous mobiliser pour prêter main forte à ce secteur afin de lui permettre de retrouver une place au sein de la société. C’est d’ailleurs le devoir de la Ccia d’accompagner les différentes structures à se développer”, a déclaré Faharoudine Mbamadine. Le président de la chambre d’agriculture, élevage et pêche a, quant à lui, émis le souhait de voir “la mise en place d’une formation en industrialisation du froid”. Selon Abdillah M’saidie, les produits alimentaires pourrissent au lieu d’être conservés. Nous devrions miser sur une formation de professionnels dans le domaine de la conservation et la préservation des aliments. Nous avons cette fameuse habitude de toujours faire appel à des techniciens étrangers au moment où nous pourrions investir sur un secteur comme celui-ci qui s’avère important ici aux Comores”.

Hairiat Mohamed (stagiaire)