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Journée portes-ouvertes : 22 ans après, l’Inrape se dévoile

Journée portes-ouvertes : 22 ans après, l’Inrape se dévoile

Société | -

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Souvent méconnu, l’Institut national de recherches pour l’agriculture, la pêche et l’environnement (Inrape) se dévoile à travers une journée portes-ouvertes, qui débute demain. Malgré ses six laboratoires et sa coopération avec le Centre de coopération Internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), l’Inrape peine toujours à assurer pleinement sa mission «pour des raisons techniques et financières».

 

Du 9 au 10 mai, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’environnement (Inrape) organise une journée portes-ouvertes. L’objectif est de mieux faire connaitre les activités de l’institution.

Créé en 1995, l’Inrape a la responsabilité de «contrôler et d’assurer la sécurité sanitaire et phytosanitaire des productions nationales et internationales et de lutter contre les différentes menaces à travers des méthodes techniques et scientifiques».

Autrement dit, il doit veiller au respect des normes des produits alimentaires comme la farine, le riz ainsi que des produits carnés, souvent importés. Le contrôle des plantes et cultures ou encore des bovins venant de l’extérieur entre aussi dans le champ de compétences de l’institut.

Unir nos efforts

Malgré ses six laboratoires et sa coopération avec le Centre de coopération Internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), l’Inrape peine toujours à assurer pleinement sa mission «pour des raisons techniques et financières».

Le service de contrôle de qualité ou le phytosanitaire ne fonctionnent pas normalement pour manque d’équipements. «Notre première mission est de contrôler les produits en provenance de l’extérieur, avant qu’ils soient distribués sur le marché. Nous devons en amont délivrer un certificat qui montre, en effet, qu’il n’y a pas le moindre risque. Il est donc urgent de nous allouer ces équipements», avertit l’entomologiste agricole et directeur par intérim de l’Inrape, Issa Mze.

«Dans la mesure où nous devons analyser des produits qui, parfois, nécessitent un peu plus de temps, le risque est de voir ces produits finir sur le marché à cause de l’absence de ces moyens», dit-il.

Pour sa part, la responsable de la recherche sur la biodiversité marine et côtière Kamaria Hassane, estime que si les produits échappent de temps en temps au contrôle de l’Inrape, c’est parce que, dit-elle, il y a un laxisme dans l’application des textes en vigueur. «Notre travail nécessite la collaboration du service des douanes. Pour pouvoir être efficace, nous devons unir nos efforts et garantir la sécurité de nos concitoyens», ajoutera-t-elle.


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