En collaboration avec l’Union des Comores, la direction exécutive de la Force est-africaine en attente (East african stand force en anglais, Easf) a organisé, samedi 8 avril, une journée d’information et de sensibilisation sur les activités de cette force régionale.
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L’objectif de l’événement est de faire connaitre le rôle et la mission de l’Easf. La cérémonie a été précédée d’une «Marche de la paix», entre Place de l’indépendance et le Palais du peuple à Hamramba.
Cette marche placée sous le triple thème de la «paix, la sécurité et la stabilité», a été dirigée par des éléments de l’armée nationale et de la police. Lors du rassemblement de la Place de l’indépendance, le directeur de cabinet chargé de la Défense a déclaré que l’ultime but des Comores et du reste des pays membres de l’Easf était de «renforcer la paix dans notre région».
Au Palais du peuple, le vice-président en charge de l’Economie a axé son intervention sur la lutte contre les différents conflits qui secouent le continent africain, en particulier la lutte contre le terrorisme.
Car, selon lui, sans «la paix et la sécurité, il n’y aura pas de vie paisible, ni de développement possible». A son tour, le directeur exécutif de l’Easfcom, Ismaël Chanfi, a déclaré que cette journée portes-ouvertes de l’Easf, avait pour objectif «d’informer et de sensibiliser la population comorienne sur les activités de l’organisation».
Il a précisé que son organisation, composée de dix pays membres, avait pour principale mission de «garantir la sécurité et la paix dans le continent, en particulier la région orientale». Et d’ajouter : «Nous mettons l’accent sur les formations aux opérations de maintien de la paix, l’Easf est opérationnel pour être déployé dans la région et partout où besoin sera».
Cette journée d’information et de sensibilisation constitue la septième que l’Easf organise pour expliquer ses différentes activités. Il s’agirait, selon Ismael Chanfi, d’un «élément essentiel» de la communication de l’Easf. A l’en croire, la force régionale est composée de plus de cinq milles hommes et femmes civils, policiers et militaires.