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Diaspora comorienne de France : La Cntd appelle à la restructuration et la prise en considération de la population comorienne

Diaspora comorienne de France : La Cntd appelle à la restructuration et la prise en considération de la population comorienne

Société | -   Ali Abdou

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Parmi les contributions faites par les représentants de la diaspora comorienne en île de France, lors de la Commission mixte France-Comores, tenue les 15 et 16 décembre dernier à Moroni, il y a eu la proposition de la mise en place d’un fond d’investissement de la diaspora. A travers cette initiative, les franco-comoriens prévoient que 1/3 de ce fond soit consacré à l’investissement public, 1/3 pour le fonctionnement de leur structure et le dernier tiers l’accompagnement au développement social.

 

Le samedi 30 décembre, les représentants de la Commission nationale technique de la diaspora (Cntd), qui ont pris part à la Commission mixte Comores-France organisée les 15 et 16 décembre dernier à Moroni, ont convié la presse à la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture (Ccia), pour dresser le bilan de leur participation à cette rencontre bilatérale. Selon Saïd Halifa, deux projets de la diaspora étaient retenus lors des travaux. Le projet du fond d’investissement de la diaspora et la restructuration de l’organe représentatif des franco-comoriens.

Sur ce dernier point, la Cntd a engagé des démarches, datant de 2013, qui consistent à permettre aux comoriens vivants en France de prendre part aux élections présidentielles.

Ces démarches ont permis à la commission de réaliser un certain nombre de travaux par rapport à la mise en place de l’organe représentative. Sur le territoire français, la Cntd a pu repartir treize pôles qui devront être à l’origine de la désignation des représentants légitimes de la diaspora comorienne.

A en croire les conférenciers, la commission compte organiser des élections partielles dans ces pôles pour élire les délégués de ces départements.
A leurs tours, ces derniers vont se réunir en assemblée générale pour désigner le représentant de la diaspora.

 

 

Nous souhaitons organiser des élections qui prendront en compte toute les catégories sociales de la diaspora. On ne veut qu’aucune frange de la diaspora soit mise de côté, a fait savoir Saïd Halifa.

 

Les représentants de la Commission nationale technique de la diaspora sont également revenus sur leur projet du fond d’investissement qu’il compte mettre en place avec les gouvernements français et comorien. Ils ont souligné que, concernant ce projet, la diaspora compte à partir de plusieurs ressources telles que l’achat de billets d’avion, pouvoir mettre en place un fond d’investissement qui lui permettra de participer au développement direct du pays.

Sur ce projet, les promoteurs prévoient que 1/3 de ce fond soit concentré dans l’investissement public, 1/3 pour le fonctionnement de leur structure et le un-tiers à l’accompagnement du développement social.


Participer aux échéances de 2021

Autre point abordé, la question de l’échec quant à la participation de la diaspora  aux dernières élections de 2016, après plusieurs travaux faits. Pour la commission de la diaspora, “c’était seulement une volonté politique” qui a fait défaut.

La Cntd laisse entendre que, suite aux travaux réalisés et aux efforts déployées, tout était prêt matériellement et techniquement. Et grâce à l’appui des partenaires (techniques et financiers), les dispositions étaient prises pour permettre aux franco-comoriens de prendre part à ce grand rendez-vous électoral.

 

Mais il restait la mise en place de la Ceni consulaire pour piloter ces élections, et nos politiciens ont choisi d’outrepasser cette idée et se concentrer à la campagne électorale nationale, a fait part Amadou Mze,

 

avant d’appeler les autorités comoriennes à déclencher ce processus pour “ne pas rester jusqu’au petit matin pour dire qu’il fait jour”. Pour rappel, la Commission nationale technique de la diaspora est mise en place par arrêté ministériel, le 31 octobre 2014.

Elle s’était fixée comme mission d’étudier les conditions qui permettront la restructuration de la diaspora comorienne pour permettre une étroite collaboration entre le gouvernement comorien et ses compatriotes vivants en île de France.

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