Une soixantaine de représentants de sept pays de la zone Sud-ouest de l’Océan indien, dont l’Union des Comores, participent à un colloque régional de quatre jours sur la Gestion intégrée des zones côtières (Gizc). Du 22 au 25 novembre, ils partagent, à Maurice, les expériences et les expertises dans le domaine de la Gizc et élaboreront ensuite “une feuille de route régionale qui permettra à la Commission de l’Océan indien (Coi) d’adopter une programmation à long terme pour soutenir la résilience côtière de ses Etats membres face aux effets des changements climatiques”.
Trois projets de la Coi organisent conjointement ce colloque. Il s’agit des projets Islands et Biodiversité, financés par l’Union européenne (Ue), et le projet Gdz-Coi, financé par le Fonds français pour l’environnement mondial (Ffem).
A l’ouverture de l’atelier, selon le communiqué distribué à la presse, le directeur de l’Agence française de développement (Afd) à Maurice et représentant le Ffem a affirmé la satisfaction du bailleur en termes de résultats du projet Gdz-Coi et sa volonté de continuer à appuyer la Coi dans ses actions, notamment celles liées à l’accession au Fonds vert pour le climat.
Massimiliano Messi, chef d’équipe de la délégation de l’Ue auprès des Républiques de Maurice et des Seychelles, a démontré que “le développement durable est une des priorités clées de l’Union européenne et un des objectifs de l’accord de partenariat entre l’Union européenne et les pays d’Afrique Caraïbes Pacifique”. Selon toujours la note d’information à la presse, le représentant de l’Ue n’a également pas manqué de rappeler que le partenariat Ue-Coi date de plus de 30 ans durant lesqueles les activités liées à la Gizc ont toujours été présentes.
Les trois projets dont bénéficient la Coi contribuent efficacement à la réalisation de plusieurs Objectifs de développement durable (Odd). C’est ainsi que la chargée de mission à la Coi, citée par le communiqué de presse, Gina Bonne a souligné l’importance de la gestion intégrée des zones côtières (Gizc) en faveur d’une croissance durable. Et dans l’approche globale adoptée, qui va des crêtes des montagnes aux récifs des lagons, les activités de la Coi visent à réconcilier l’écologie et l’économie.
Il est à rappeler, en outre, que la feuille de route et la programmation de la Coi s’inscrivent dans la dynamique mondiale qui vise la réalisation des 17 Odd à l’horizon 2030. En effet, il est souligné que l’objectif de ce colloque est de renforcer la mise en œuvre de ces objectifs auprès des pays de l’Océan indien, en proposant une approche intégrée appliquée aux zones côtières.
“Les spécificités propres aux États insulaires en développement, et plus particulièrement aux Peid, seront considérées tout au long du colloque”, rapporte le communiqué de presse de la Coi. La même communication informe que cet atelier régional vise aussi à répondre au besoin d’échanges au niveau régional, notamment de la part du Comité national de GIZC de Madagascar, et qu’une visite de terrain sera également organisée sur la côte ouest de Maurice lors du dernier jour du colloque.
