Une semaine après le licenciement du délégué du personnel de la Société comorienne des hydrocarbures (Sch), la Confédération des travailleuses et travailleurs comoriens (Ctc) saisit la direction générale de l’établissement public. C’est dans un courrier adressé au patron de la société, qu’Al-watwan s’est procuré une copie et confirmait par le secrétaire général de la Ctc, l’auteur lui-même, que la réintégration de Saïd Athoumani dans ses fonctions est demandée.
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Dans ce courrier, qui date du samedi 15 avril dernier, la Confédération des travailleurs demande au directeur général de la Sch de suspendre sa décision qui congédiait le délégué du personnel, élu le 22 octobre de l’année dernière conformément aux dispositions en vigueur, et de procéder à sa réintégration.
Il a été, à cet effet, précisé dans la lettre de la Ctc que personne n’a vu le procès-verbal de la réunion du conseil de discipline du 28 février alors que la note de service y faisait référence et selon la preuve à leur disposition «une enquête s’impose pour identifier le coupable…Vous avez mentionné le Pv du conseil sans préciser son contenu».
La confédération des travailleurs comoriens a ensuite fait référence du code de travail n° 12-012/AU du 25 juin 2012, chapitre IV en son article 203 alinéa 1 et 2, pour évoquer la protection de Saïd Athoumani en sa qualité de délégué du personnel.
Actes illégaux
«Entre autrse missions des délégués du personnel est de communiquer à l’employeur toutes suggestions utiles tendant à l’amélioration et des rendements de l’entreprise.
Ce qui est le présent cas et la fameuse lettre stipulée sur le Pv du 8 mars», peut-on lire dans le courrier, avant de préciser que la note du patron de la Sch portant licenciement de Saïd Athoumani est illégale. «Nous avons l’estime conviction que le pays n’émergera pas avec des décisions d’actes illégaux. Enfin la Ctc se constitue partie civile pour défendre le délégué du personnel de votre institution», a-t-il été mentionné dans la lettre.