Pour la quatrième fois, la foire des produits égyptiens et internationaux a monté ses stands à l’hôtel le Retaj hier lundi 20 mai comme annoncé il y a deux semaines. Selon les organisateurs, la foire propose de nouveaux produits «100% égyptiens» comme des chaises en plastiques ou des vêtements des jeunes garçons. Le chef de la délégation et président directeur général de la société Pharo Egypt, Yehia Eldakak, n’a pas manqué l’occasion pour exprimer sa satisfaction et son amour en vers les Comores qui sont devenues, d’après lui, son «deuxième pays».
La foire est ouverte en partenariat avec dix différentes sociétés. «On aurait pu venir avec plusieurs société, mais il n’y a pas beaucoup d’espace pour monter tous les stands, donc on est que dix sociétés. Chaque société, il y a deux commerçants comoriens recrutés cette année», a fait savoir Yehia Eldakak. Les organisateurs travaillent également avec la chambre de commerce des Comores et prévoit de tisser de partenariats avec des sociétés comoriennes pour qu’il y ait plus des produits comoriens à exposer prochainement. Yehia Eldakak a évoqué les critères que doivent remplir les Comoriens qui veulent travailler avec eux. «Pour faciliter le travail, pour les comoriens, il faut d’abord qu’ils savent parler l’arabe et avoir au moins un peu d’expérience dans le domaine du commerce», a-t-il précisé.
Le directeur général de Graphica-imprimerie, Hamidou Mhoma, en tant qu’opérateur économique, mais également comme client, a réagi sur les prix qui sont, selon lui, un peu élevés. «Je les conseillerais à revoir un peu leur stratégie au niveau des prix. Les clients ont compris maintenant que pendant les premiers jours de la foire, les vrais produits ne sont pas présentés. Les salons qu’ils vendent aujourd’hui à 1,8 million, seront vendus aux derniers jours à 500.000fcs. Les premiers prix sont donnés comme ça pour voir si les gens vont acheter ou pas et ce n’est pas juste», a-t-il déclaré.
Les produits égyptiens sont très rares aux Comores. Sur ce point, Hamidou Mhoma a ajouté qu’»ils devraient faire un transfert de savoirs avec les commerçants comoriens pour qu’on puisse acheter ces produits au bon moment. On voit ces produits aujourd’hui mais le jour où ils partiront nous les reverrons plus. On doit encore attendre jusqu’au mois de ramadan de l’année prochaine», a-t-il regretté.
Zainaba Youssouf
