La journée internationale de la paix a été célébrée à Ndzuani le mercredi 21 septembre. La cérémonie officielle a eu lieu à Dar-nadjah, le palais du gouvernorat de l’île, en présence du gouverneur et d’autres personnalités comme l’Ambassadeur de la République Unie de Tanzanie, ou encore le Consul honoraire des Comores auprès de la Côte d’Ivoire. Plusieurs autres représentants d’institutions publiques et d’organisations non gouvernementales ont également été de la partie. Cette journée ayant été instituée par l’Organisation des Nations unies depuis 1981, cette célébration est donc la quarante-et-unième. Le thème retenu cette année au niveau international est « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix. ». Dans son idéal, l’Onu aurait aimé que le monde entier observe au moins 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu partout où il y a la guerre.Le Système des Nations unies aurait aimé voir “un monde dans lequel les gens sont traités de manière égale, quelle que soit leur race”.
Les valeurs de paix, telles que véhiculées par l’islam
Le racisme, c’est donc le mal à combattre. Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations unies, a estimé, dans son message, qu’ “au lieu de lutter les uns contre les autres, nous devrions agir pour défaire nos véritables ennemis : le racisme, la pauvreté, les inégalités, les conflits, la crise climatique et la pandémie de Covid-19”.À la cérémonie de Dar-nadjah, le thème choisi a été “Mettre fin au communautarisme et bâtir ensemble la paix municipale”. Il faut dire que cette célébration a été d’abord l’œuvre des municipalités de l’île, constituées en association, et de l’organisation non gouvernementale «Salam», à qui le gouverneur a rendu un hommage appuyé.
Le gouverneur a par ailleurs choisi d’orienter son discours vers les valeurs de paix, telles que véhiculées par l’islam, la religion des Comoriens. «L’islam est basé sur ces deux principes sans lesquels l’être humain ne peut vivre en sécurité et dans la sérénité. Il s’agit de la paix et la sécurité. Le mot “islam” dérive du verbe “aslama”, qui signifie, entre autres, être en paix. D’où l’expression “asalamou aleykom”, c’est à dire “que la paix soit sur vous”». Le chef de l’exécutif de l’île de Ndzuani a aussi prôné la tolérance, en ces termes : “Nous appelons tous à la préservation de la vie dans les deux aspects physiques et spirituels ; à la sécurité collective, en établissant la justice entre les gens, quand bien même ils ne partagent pas nos cultes. Et bien plus : même s’ils sont nos ennemis”.En marge de cette célébration, un “mémorandum d’entente sur la promotion de la paix et la sécurité communales”, a été signé entre l’Ong Salam et l’association de Maires de Ndzuani.