Dès que la maladie dont souffrait Zoubeda Ibrahim Badrane a été connue sur la toile, les internautes se sont mobilisés pour rassembler la cagnotte qui allait permettre son évacuation afin qu’elle se fasse soigner.

Durant des semaines, elle avait su mobiliser le temps (l’argent aussi) de nombreux comoriens qui, tous, avaient adopté la petite fille, souvent sans la connaitre.

Il se dit aussi que le président de la République, ému par le sort de la petite fille, avait fait une contribution. Il fallait à tout prix la faire partir à l’étranger. Il fallait lui donner la chance de vivre.

L’hôpital Necker semblait être le centre hospitalier le plus adapté pour répondre aux besoins de santé de la petite fille. Dans un élan médiatique sans précédent, les comoriens voulaient sauver la gamine qui souffrait d’une malformation congénitale du cœur.

La santé coûte chère. Pas moins de 50.000 euros devaient être réunis pour tenter de la sauver. Des pages sur internet ont été créés à cet effet. Sa famille n’a ménagé aucun effort, livrant des informations de façon continue.

Malgré tous ces efforts, Zoubeda est partie. Elle a cessé de respirer. Les hommages pleuvaient hier sur internet parce que la petite fille des comoriens, de tous les comoriens,  n’était plus. L’élan de solidarité suscité par sa maladie a continué à l’annonce de sa mort.

Puisse Dieu donner à sa famille le courage de surmonter ce décès. Zoubeda reposera en paix. Al-watwan présente ses condoléances à son père Ibrahim Badrane et à son épouse, à sa famille et aux comoriens.