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La rupture du jeûne rime avec obscurité dans plusieurs zones du pays

La rupture du jeûne rime avec obscurité dans plusieurs zones du pays

Société | -   Mhoudini Yahaya

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Les jours se suivent et se ressemblent. Hier mardi, les Comoriens dans leur majorité sont encore plongés dans le noir total à l’heure de la rupture du jeûne.

 

C’est presque devenu une habitude dans les foyers. Si la société nationale d’électricité (Sonelec) peine toujours à fournir de l’électricité dans la journée, force est de constater que beaucoup de régions de l’île font face à de nombreux délestages dès l’après-midi jusqu’à tard dans la nuit.

Les citoyens eux ne demandent pas grand-chose que d’être éclairés au moment de rompre leur jeûne. Mieux encore, ils aimeraient surtout que les mosquées, lieux ou tous les fidèles ce retrouvent pour les prières de nuit soient éclairées. A Ngazidja, le constat est presque le même dans toutes les régions. Les régions de Washili, Dimani, Domba, Hamahame n’ont plus de  courant de la Sonelec aux environs de 18 heures. Ce qui signifie cinq jours de Ramadhwani dans le noir au moment de la rupture. Ce n’est qu’à partir de 2heures du matin que les foyers sont éclairés jusqu’à 15 heures.

On ne peut plus mieux pour Badijini-Mitsamihuli

 

Dans la région de Mbwakuu, c’est le même constat, comme nous le confirme ce jeune électricien, Ahmed M. «Nous venons de passer quatre jours sans courant ni à l’heure de la rupture du jeûne, ni dans la soirée au moment de faire nos prières». Les régions de Bambao et Hambuu, la situation est la même. «On dirait que les responsables de la Sonelec font exprès de nous priver de l’électricité à l’ heures de la rupture», peste ce haut fonctionnaire.

Originaire de la région de Bambao, Nourdine Souleymane dit ne pas se rappeler avoir vécu une telle situation les années précédentes à une pareille période. Pour Mbadjini, Mitsamihuli-Mbude, les choses sont plus ou moins mieux que les autres régions citées. «Depuis le début du ramadhwani, ce n’est que dimanche et lundi que nous n’avons pas eu de courant à l’heure de rompre le jeûne», a expliqué une jeune femme de Mbude. Originaire de la ville de Mitsamihuli, Nasser Mohamed Ibrahim fait savoir que la situation ici est peut être mieux qu’ailleurs.

«Je ne pourrais pas dire tous les jours mais de temps en temps nous rompons le jeûne, éclairés a-t-il expliqué. Mêmes témoignages pour les habitants de la grande région de Mbadjini. Jusqu’à présent, c’est le silence total du côté des dirigeants de la Sonelec. Avec toutes les promesses faites à la population, celle-ci aimerait plutôt connaitre les raisons de ces délestages répétitifs. La situation devient de plus en plus insupportable à Ndzuani. (Lire ci-dessous)n

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