C’était au mois de mars dernier que le patron des hydrocarbures (Sch), Mohamed Chatur Badaoui, avait annoncé son projet de commercialiser 400 m3 de gaz, avec conditionnement sur place, dès ce mois de Ramadhwani. Un souhait qui n’est réalisé même si, assure-ton, les travaux pour ce faire sont finis à 95% et que seuls restent des travaux de génie civile.
“Nous attendons des bouteilles en ce mois d’avril. Nous allons vendre à bas prix trois types de bouteille”, avait-il dit avant d’annoncer que la société publique avait “envisagé” un partenariat avec Gazcom, un privé. Un rendez-vous manqué? Pourquoi? Le directeur général, rencontré jeudi dernier dans l’enceinte de sa société, a évoqué un problème de sécurité du site de l’usine tout entier comme principale cause de ce retard.
Les travaux préalables seraient “presque” finis au niveau de l’usine. Mais il est nécessaire de disposer d’une grande citerne d’eau indispensable à la sécurisation du site “puisqu’il ne s’agit pas d’une simple usine”, a tenu à préciser Mohamed Chatur Badaoui. Cette citerne d’eau va permettre d’arroser celles du gaz pour éviter un réchauffement des installations.
Peu de temps après sa prise de fonction en juin 2016, le patron des Hydrocarbures (Sch) avait annoncé “ses” couleurs : “diversifier les activités de la société pour créer de nouveaux emplois”. Ainsi, l’année dernière il a affiché sa volonté d’installer une usine de production de gaz dont il n’a cessé, depuis, d’énumérer les fruits attendus.
Le directeur général de la société publique avait, dans sa lancée, convié la presse, au mois de mars dans son bureau, pour faire part des activités réalisées durant l’année précédente ainsi que les actions envisagées pour l’année 2018. Une occasion pour lui de rendre public l’état d’avancement des travaux de l’usine de gaz.