Le 22 juillet dernier, la compagnie aérienne Blue Sky s’était posée à l’Aéroport international Moroni Prince Saïd Ibrahim. Dans une déclaration publiée dans notre édition du lundi 17 juillet 2017, le secrétaire général du ministère des transports, Saïd Salim Dahalani, avait annoncé que le gouvernement
était entré en négociation avec la compagnie aérienne, Blue Sky dont le siège se trouve au Kenya, pour assurer temporairement le transport domestique.
Il avait assuré, par ailleurs, qu’une délégation comorienne s’était rendue le 15 juillet à Nairobi pour “finaliser” les discussions et procéder à la signature du contrat avec les responsables de la compagnie.
Sauf qu’une autre autorité et pas des moindres, vient de tenir un tout autre discours.
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En effet, le directeur de cabinet en charge de la défense, Youssoufa Mohamed Ali, a affirmé
que le gouvernement comorien n’était pas au courant d’un dossier relatif à cette compagnie aérienne”.
Alors qu’elle nous a été présentée comme venue appuyer Int Air’îles qui avait du mal à répondre à la demande du marché depuis que l’autre compagnie privée comorienne, Ab Aviation, a cessé ses activités.
Contacté au téléphone, le représentant de la compagnie, Salime Mohamed, par ailleurs directeur général de la société d’Etat Com’Air Assistance a dit “ne rien comprendre” en affirmant que “c’est suite à la demande du gouvernement comorien que l’appareil de Blue Sky a atterri aux Comores muni d’une dérogation spéciale temporaire qui lui permet d’assurer le transport Inter îles”.
L’appareil en question est, semble-t-il, actuellement en maintenance après l’incident technique survenu en plein vol vendredi dernier et le représentant de Blue Sky a assuré qu’il allait retourner pour opérer dans le ciel comorien.
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Pour ce qui est des clients qui avaient déjà pris leurs billets, notre interlocuteur a déclaré qu’ils devront attendre le retour de l’appareil. Il n’est donc pas question de remboursement. Du moins, pas encore.