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Le Grand Moroni  : Vers la validation du plan d’aménagement de la capitale des Comores

Le Grand Moroni  : Vers la validation du plan d’aménagement de la capitale des Comores

Société | -   Nassila Ben Ali

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Le Plan d’aménagement préliminaire du grand Moroni (Papgm), qui s’étend de Hahaya jusqu’à Mitsudje, demeure la vision du gouvernement pour la capitale fédérale des Comores pour les vingt années à venir. Le gouvernement compte s’investir pour le grand Moroni qui, s’il se développe, s’il se transforme, pourrait amener les Comores vers un développement économique considérable. Le gouvernement compte mettre toute sa volonté politique pour que ce projet ne soit pas mort-né, comme celui de 1997.

 

La restitution du projet d’élaboration du Plan d’aménagement préliminaire du grand Moroni (Papgm) a fait l’objet d’un atelier de validation qui a réuni plusieurs acteurs de l’urbanisation à l’hôtel le Retaj hier mercredi 22 novembre.

 


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Il s’agit d’un projet dont l’objectif général est de développer un plan stratégique de développement urbain durable pour le grand Moroni, lequel plan mettra en place des principes directeurs avec un appui technique et une expertise bien déterminée.

Ainsi, l’Upd-Lab, société d’études de l’organisation des Nations unies, Onu-Habitat, dont l’expertise est sollicitée par les autorités comoriennes pour ce grand projet, a présenté à l’assistance le rapport final qui répond aux défis et aux besoins de la ville, et qui comprend des illustrations, cartes, graphiques et diagrammes.

Selon la première cartographie, le plan devait répondre à cinq principes, à savoir, un espace adéquat pour les rues et les autres espaces publics avec un réseau viaire efficace qui prévoit 30 à 35% pour les rues, 15 à 20% espace public et 50% pour les parcelles.


Faire de “Moroni une ville moderne”

Le deuxième principe concerne l’usage varié des terres avec au moins 40% de la superficie allouée à une utilisation économique et 10% pour les blocs à usage unique. Il y a également le troisième principe qui concerne la mixité sociale avec 20 à 50% des zones résidentielles dédiée aux logements à faible coût, le quatrième principe de la densité adéquate qui prévoit au moins 15.000 personnes par km², c’est-à-dire 150 personnes/ha, et enfin le principe de la connectivité qui met l’accent sur les distances à parcourir à pied et les transports en commun.

“Le projet prévoit une capitale plus compacte, mieux connectée, résiliente aux changements climatiques, mieux intégrée et socialement inclusive”, a indiqué le directeur de l’aménagement, de l’urbanisme et de l’habitat au niveau de la vice-présidence en charge de l’Aménagement du territoire.

 


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Et Mohamed Abdou de préciser qu’il s’agit de la vision du gouvernement, notamment le ministère de tutelle, qui invite tous les acteurs compétents à réfléchir

 

sur la faisabilité de ce projet, sur ce qu’on devait faire en terme d’infrastructures, d’activités économiques entre Hahaya et Mitsudje, pour un développement durable du pays.

 

Le directeur de l’urbanisme reste confiant quant à la volonté politique manifestée par le gouvernement pour ce projet afin que celui-ci ne soit pas mort-né comme celui de 1997.
Revenant sur l’importance de ce projet, le chef du cabinet du secrétaire d’Etat en charge de l’aménagement du territoire, a rappelé les résultats escomptés autour de ce grand projet.

“Il nous appartient aujourd’hui de trouver une solution aux multiples problèmes que connaissent nos villes, en particulier notre capitale, pour gagner le pari du développement”, a soutenu Oussoufa Mze avant de souligner que “les Comores ne peuvent pas se développer tant que Moroni ne se transformera pas en une ville moderne qui répond aux exigences d’une économie émergente”.

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