L’Ecole nationale de pêche et de marine marchande (Enpmm), située à Ndzuani a bénéficié, de la part du gouvernement japonais, d’un don de 75.733 euros, soit un peu plus de 37 millions de francs comoriens. Cette enveloppe financière permettra à l’établissement de réaliser «quelques projets prioritaires».
Le directeur général de l’Enpmm, Bourhane Nidhoine, et le chargé d’Affaires de l’ambassade nipponne à Madagascar, Ito Yorio, ont procédé à la signature du contrat officialisant l’octroi de cette subvention, mercredi 13 mars.
Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale et son collègue de l’Emploi ont assisté à la cérémonie.
Selon un communiqué conjoint, publié à l’issue de cet événement, l’aide en question entre dans le cadre du programme japonais de coopération financière communément appelé, aide sous forme de dons aux micro-projets contribuant à la sécurité humaine (Apl). Il s’agit d’une requête adressée à l’ambassade du Japon par l’actuel directeur de l’école nationale de la pêche.

Renforcer l’expertise

Ce fonds financera la construction d’une salle de traitement des produits halieutiques.
Il est aussi question de construire un hangar pour le séchage des poissons. «Ce projet permettra aux élèves de prendre la formation technique sur des poissons frais et fumés, des qualités nutritives et valeurs sanitaires des produits en contribuant au développement du secteur de la pêche aux Comores», précise le document. Ces infrastructures vont aider les apprentis à pérenniser leurs savoirs que ça soit dans le fumage ou la mise en boite des poissons salés-séchés.
Le renforcement de la formation professionnelle est en tête des priorités de la coopération entre le Japon et les pays en voie de développement du continent africain dont les Comores, a rassuré Ito Yorio dans son intervention. «Mon gouvernement est disposé à lier et renforcer nos relations bilatérales pour nouer l’émergence des îles de la lune», a déclaré  le diplomate. Le Japon n’est pas à son premier geste au profit de l’établissement.
Le développement de l’Ecole nationale de pêche, on le doit en grande partie aux efforts constants de Tokyo qui a financé, à travers le programme «dons non remboursables du gouvernement japonais», il y a plus de trente ans, la construction . De 2011 à 2014, l’agence japonaise de coopération internationale (Jica), en partenariat avec le ministère comorien de l’Education et celui de la Pêche, avait appuyé la réalisation d’un projet consistant à améliorer les capacités de l’école «en fournissant une formation adaptée aux besoins du pays».

AMA