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Le lancement du projet Stim I Les Comores vers «une éducation numérique»

Le lancement du projet Stim I Les Comores vers «une éducation numérique»

Société | -   Moinourou Moidjie

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Un atelier de lancement et d’information autour du projet Stim (Science, technologie, ingénierie, mathématiques et éducation numérique) pour les filles et les femmes aux Comores s’est tenu le samedi 15 février à l’hôtel Le Retaj de Moroni. L’événement a rassemblé des représentants du ministère de l’Éducation nationale, de l’Association des consommateurs des technologies de l’information et de communication (Actic), de Comor’Lab, de Campus France, du programme « Msomo na Hazi », ainsi que des membres de la Banque mondiale et des chefs d’établissements scolaires. Ce projet, qui s’étend sur trois ans, est mis en œuvre à Madagascar, au Bénin et aux Comores grâce au consortium FDACEBEDES-Xudodo-Actic.

Libérer le potentiel…

Selon les organisateurs, il ambitionne de « créer un environnement éducatif plus inclusif et de qualité, en mettant l’accent sur l’accès des filles aux disciplines scientifiques et technologiques et leur maintien dans ces filières ». L’éducation des filles et des femmes est au cœur des préoccupations du projet, selon ses promoteurs. « L’accent est mis sur la nécessité de briser les barrières qui freinent leur accès à des domaines encore largement dominés par les hommes. Lutter contre les stéréotypes sexistes, renforcer la culture technologique et accompagner les jeunes filles vers des carrières scientifiques sont autant de leviers envisagés ». Cette approche repose sur une prise en compte des réalités locales et sur une volonté de promouvoir un environnement propice à la réussite scolaire et professionnelle des femmes.


Chamssoudine Soudjay, directeur général de l’Actic/Comor’Lab, a suggéré d’adapter les pratiques et innovations pédagogiques développées par Colab-Québec au contexte des trois pays concernés. L’objectif est de favoriser une éducation numérique accessible à tous et d’offrir aux filles un cadre qui leur permette de s’épanouir pleinement. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer les compétences des enseignants, des chefs d’établissements et des responsables éducatifs pour une gestion plus efficace et plus équitable du système éducatif.


De son côté, Mohamed Chayima, attachée de marketing et de sensibilisation de l’Actic/Comor’Lab, a rappelé que ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large, qui touche plusieurs pays du continent africain. Aux Comores, des établissements comme le lycée Saïd Mohamed Cheikh et l’école Fundi Abdoulhamid participeront à la phase pilote. Le projet s’appuiera sur les pratiques déjà en place et sur les initiatives du Partenariat mondial pour l’éducation dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. L’objectif est de sensibiliser les élèves et d’accompagner les femmes vers une meilleure intégration dans le numérique.

 

 

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