Le Mouvement des entreprises comoriennes (Modec) et le Service universitaire et de la formation permanente (Sufop), ancien Cufop, représentés respectivement par son président, Irchadidine Abdallah, et son directeur général, Ibouroi Ali Toibibou, ont signé hier une convention de partenariat axée sur la formation au profit des acteurs économiques privés.
Tous les hommes d’affaires, affiliés ou non au Modec, peuvent bénéficier de ces formations. La première, qui porte sur la gestion des stocks, prendra fin en juin prochain. Il faut dire que c’est le Modec qui en a exprimé le souhait au Sufop.
Pour Ibouroi Ali Toibibou, la formation doit être adaptée aux besoins du pays et «à travers la mise en place d’une formation en gestion des stocks, ici au Sufop, c’est la politique de formation du personnel qu’on inaugure, c’est l’employabilité du personnel qu’on recherche et c’est la compétitivité des entreprises qu’on privilégie car, comme on dit ‘il n’y a de richesse que d’hommes’».
Il s’agit, pour le directeur du Sufop, de valoriser le capital humain et de créer un lien structurel entre la formation et le monde de l’eyreprise. «C’est pourquoi nous envisageons, avec le Modec, un partenariat stratégique, susceptible d’implanter des formations répondant aux besoins de nos entreprises et de faire de ce centre de formation un haut lieu de renforcement des capacités nationales et peut-être développer, demain, une vocation internationale», explique-t-il. Promettant en retour que le Sufop répondra bien présent à ce rendez-vous du «donner et du recevoir».
Miser sur la formation
Le patron du Modec, Irchadidine Abdallah, lui, s’est réjoui de pouvoir signer ce partenariat entrant dans le cadre de la formation professionnelle. Il a mis un accent particulier sur la nécessité de ce genre de formation à l’endroit des entreprises, qu’elles soient petites, moyennes ou grandes, parce que, dit-il, «à notre ère, l’environnement des affaires évolue très vite et la main d’œuvre sur place doit être en mesure de répondre à toutes les situations qui lui sont offertes».
Parlant de l’adhésion prochaine des Comores à l’Organisation mondiale du commerce, le patron du Modec souhaite voir les acteurs locaux être munis de toutes les armes pour assurer pleinement ce passage, d’où ces formations de courte et moyenne durée. Irchadidine Abdallah appelle, enfin, les entrepreneurs «à rejoindre notre Mouvement pour qu’ensemble nous puissions créer un secteur privé uni et responsable qui va parler d’une seule voix et d’une seule voix forte et imposante».