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Le numéro deux de l’armée placé en détention provisoire depuis le lundi

Le numéro deux de l’armée placé en détention provisoire depuis le lundi

Société | -   Mariata Moussa

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Ordonnée par le juge d’instruction, cette mesure qui prive l’adjoint de Youssouf Idjihad, de son droit d’aller et venir augmente le nombre des hommes en treillis inculpés dans cette affaire de complot présumé contre l’autorité de l’Etat. Poursuivi et placé en détention dans cette affaire de déstabilisation du pays, le colonel Ibrahim Salim rejoint, à la maison d’arrêt, ses frères d’armes, le commandant Faissoil Abdou Salam, Younoussa Mzé, alias Taoufiki et Aliane Halifa.

 

Inculpé dans l’affaire de la tentative présumée de déstabilisation du pays, le chef d’état-major adjoint, Ibrahim Salim, est placé en détention provisoire depuis le lundi 10 septembre dernier. Devant la presse hier mercredi, le commissaire du gouvernement auprès de la Cour de Sureté de l’Etat, Mohamed Abdou, a confirmé l’information en précisant que la détention provisoire de l’officier supérieur est intervenue dans l’après-midi du lundi, exactement à 17 heures.


Ordonnée par le juge d’instruction, cette mesure qui prive l’adjoint de Youssouf Idjihad de sa liberté de mouvement grossit le nombre des hommes en treillis inculpés dans cette affaire de complot contre l’autorité de l’Etat. Poursuivi et placé en détention provisoire dans cette affaire de déstabilisation du pays, le colonel Ibrahim Salim rejoint à la maison d’arrêt ses frères d’armes, le commandant Faissoil Abdou Salam,  Younoussa Mzé, alias Taoufiki et Aliane Halifa. Ibrahim Salim  est chef d’état-major adjoint de l’armée nationale de développement (And) depuis 2010.


Le procureur de la République, parle « d’une affaire sérieuse, qui a été bien préparée, la preuve, il y a des éléments à charge ». Ce qui a entrainé, selon lui, « l’inculpation et la détention de ce colonel ». En dehors de cette détention, le procureur de la République est revenu sur le déplacement de l’ancien vice-président Djaffar Ahmed Saïd. Selon-lui, l’ancien magistrat qui, actuellement fait objet d’un mandat d’arrêt international «a fui le pays car il se savait recherché par la Justice suite à sa supposée implication dans cette affaire de complot». En insistant sur cette fuite, le chef du parquet de Moroni a ajouté que «le départ de l’ancien vice-président n’a rien de normal, aucune procédure à entreprendre lors d’un voyage n’a été respectée».


Interrogé sur l’existence d’une mesure contraignante ordonnée contre l’ex-vice-président, le chef du parquet de la République a ajouté qu’officiellement, le magistrat «ne faisait pas objet d’aucune mesure d’interdiction de quitter le territoire. Il y a de forte probabilité qu’il savait qu’il allait être inquiété par la Justice et a fait le choix de fuir avant son arrestation». A en croire le parquetier, l’ancien vice-président et magistrat «aurait pu être mis au courant de son éventuelle arrestation par les avocats constitués qui avaient accès au dossier car constitués dans la procédure».

  

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