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Le président à Mdjwaezi ya Hambu I L’offre de dialogue national renouvelée

Le président à Mdjwaezi ya Hambu I L’offre de dialogue national renouvelée

Société | -

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A Mdjwaezi ya Hambu où il a conduit la prière de vendredi, le président de la République, Azali Assoumani, a renouvelé son offre de dialogue national qu’il le veut inclusif. Le chef de l’Etat a, par la suite dévoilé les contours de ce dialogue, invitant à la table des discussions, non seulement les formations politiques mais aussi les organisations de la société civile de la place ainsi que la diaspora.

 

Les habitants de Mdjwaezi ya Hambu ont réservé un accueilli chaleureux au président de la République qui a fait le déplacement dans cette localité du centre de Ngazidja, accompagné outre des membres du gouvernement anciens et nouveaux, mais aussi d’un parterre de personnalités de divers horizon.


Dans son intervention tenue après la prière, Azali Assoumani s’est attardé sur l’offre du dialogue national, lequel il invite tous les acteurs politiques et sociaux du pays ainsi que la diaspora à la table des discussions. Il a, par la même occasion, dévoilé les contours de ce dialogue qu’il veut inclusif. A en croire le locataire de Beit-Salam, le dialogue qu’il appelle de ses vœux «n’est pas des Assises», il s’agira plutôt d’un cadre de discussions visant à parachever des institutions. La meilleure préparation et la réussite de ces prochaines échéances électorales de 2024.

«Le dialogue», ce n’est pas «des Assises»

Pour le premier magistrat du pays, l’heure est à la révision complète de l’architecture institutionnelle du système électoral du pays, notamment la réforme de la commission électorale dont le mandat s’est achevé, le découpage électoral, l’application de la loi sur les partis politiques.Emboitant le pas au prêcheur de la mosquée de vendredi de Mdjwaezi, le président a, par ailleurs, abondé sur son thème de prédilection : la paix dans le pays.

A l’en croire, les Comoriens ont la réputation d’être un peuple paisible, il est, d’après-lui, inéluctable que chacun d’eux y mettent du sien pour la préserver.«Maintenir la paix ne doit pas être au seul apanage des militaires. On apprend dans l’armée que cette dernière n’intervienne qu’en dernier ressort. Quand la situation se dégrade. Alors ressaisissez-vous avant qu’il ne soit trop tard. Je ne dirai assez que beaucoup des pays nous envient pour cette atmosphère paisible et de quiétude», a-t-il martelé.


Et de poursuivre : «la paix et la stabilité nous ont permis une alternance politique pacifique depuis les années 2000 à nos jours. Ce qui n’est pas le cas dans plusieurs pays du monde». L’imam de la mosquée de vendredi Mohamed El Had abonde dans le même sens dans son sermon en Shikomori.

Pour lui, «le président a mis sur la table un programme social. Que ses détracteurs puissent soumettre un contre programme et non inciter les gens à la violence», a-t-il indiqué, rappelant que la paix n’a pas de prix et que beaucoup des nations, dit-il, payent, aujourd’hui, les conséquences de leur ignorance pour n’avoir pas préservé cette richesse précieuse.

Maoulida Mbaé

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