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Le ramadhwani, dix jours après : Un bilan “satisfaisant”

Le ramadhwani, dix jours après : Un bilan “satisfaisant”

Société | -   Stagiaire

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Dans une réunion tenue samedi au ministère de l’Intérieur, les organisateurs ont estimé que le dispositif mis en place pour faciliter le quotidien de la population et veiller au “respect du mois sacré”, notamment en matière de prix des denrées alimentaires de première nécessité, de comportement vestimentaire, de transport en commun et du trafic routier, “fonctionne à 60%”.

 

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Saïd Abdou Djaé, a convié à une réunion, samedi dernier, les préfets, les maires, le muftorat, les patrons de la gendarmerie et de la police nationale ainsi que des responsables de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Ngazidja à une “évaluation du dispositif spécial mis en place” pour garantir le respect des prix homologués des denrées alimentaires de première nécessité, le comportement à adopter sur le plan vestimentaire, du transport en commun et du trafic routier tout au long de ce mois sacré de ramadhwani.

 


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Premier du genre, ce bilan intervient juste après la première dizaine, le kume la handa, du mois sacré. Cette réunion fait suite aux multiples réunions tenues avant le ramadhwani et rassemblant les parties prenantes de chaque secteur.

Les participants à ces travaux, tenus à la salle de conférence du ministère l’Intérieur, ont estimé que “le dispositif a été appliqué de manière satisfaisante à 60%”, a déclaré, à la sortie des travaux, le président de l’Associations des maires de Ngazidja, Djoumoi Saïd Abdallah, “même si, a-t-il relativisé, des anomalies ont été constatées”.

Au niveau des prix, le problème se pose, également, “notamment pour les  personnes qui acceptent d’acheter à des prix autres que ceux fixés par les pouvoirs publics”.

Les participants à la rencontre ont déploré, par ailleurs, l’absence de la police dans les zones rurales. Le commissaire central, Nassuf Kaissane, s’est dit conscient de cette situation. Selon lui, cette absence s’expliquerait par l’absence de moyens suffisants.

Sur cette question, le patron des maires de Ngazdja a salué “l’engagement des autorités” en place. Djoumoi Saïd Abdallah estime qu’”il y a du progrès et soutient que les choses ne peuvent pas toutes s’améliorer en même temps”.

Du côté religieux, le directeur de cabinet au Mouftorat s’est félicité de voir que les femmes adoptaient “un mode vestimentaire conforme aux enseignements de l’islam et que les restaurants étaient fermés».

Mohamed Ahmed Safari appelle les imams et prêcheurs des villages à se conformer dans leurs interventions au “madhab Imamou Chafiou et Ahli souna Waldjamaan». Il a précisé que «le muftorat allait veiller à ce qu’il en soit ainsi partout”.


Echat Hassanyssouf, Stagiaire, étudiante en L3Cjm

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