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le vendredi d’alwatwan I La salat distingue le fidèle du non croyant

le vendredi d’alwatwan I La salat distingue le fidèle du non croyant

Société | -

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Expliquant l’intérêt de la salat (prière) pour le croyant, fundi Amdjad soulignera qu’il s’agit «d’un acte» qui rapproche l’être humain à son seigneur. Deuxième pilier de l’islam, la salat est, à en croire toujours le prédicateur, le premier signe de dévotion de l’homme qui le distingue des non croyants.

 

Le prédicateur Oussoufa Ahamada a dans le cadre de la chronique religieuse, intitulée « Le vendredi d’Al-watwan », abordé le sujet de la Salat (prière). Fundi Amdjad a choisi ce thème non pour apprendre aux gens comment prier, mais, selon lui, pour montrer quelques intérêts et autres dommages des cinq prières journalières.

Pour le prédicateur, la salat recouvre une très grande importance, sachant qu’elle reste, selon une de ses définitions, «une invocation». La prière permet, dans un cadre religieux, aux fidèles de se rapprocher de leur créateur. «C’est ce qui lie le fidèle et son seigneur», a-t-il précisé, ajoutant que la salat est le grand signe de dévotion d’un humain à l’endroit d’Allah.

Au niveau individuel, la prière permet, selon Oussoufa Ahamada qui s’appuie des versets coraniques et des récits du prophète Muhammad (Psl), de distinguer les croyants et des non-croyants. La salat permet également de purifier le corps. «Un jour le prophète Muhammad (psl) demanda à ses disciples que si on se baigne cinq fois dans une rivière qui coule devant sa porte, aurait-on des saletés sur le corps ?», a-t-il cité pour montrer que prier cinq fois par jour efface les pêchés du jour.

Ainsi, le prophète a fait ainsi référence aux cinq prières de chaque jour qui pouvaient nettoyer l’homme de toutes les saletés internes et externes, d’après le prêcheur.
«La prière (salat) est le deuxième pilier de l’islam. Elle est indispensable pour toute personne majeure, consciente et indépendante», a-t-il rappelé. Il citera plusieurs versets et des récits du prophète Muhammad (psl) qui le prouvent.

D’ailleurs, Oussoufa Ahamada a montré que dans certaines localités, l’on ne prie pas pour les personnes qui, pendant leurs vies, ne faisaient pas du tout la salat. Pour ceux qui négligent la prière, le chroniqueur religieux n’a pas manqué de citer des versets coraniques et récits prophétiques, justifiant que la sharia (loi islamique) les ont classé parmi les non musulmans. «Ce qui nous (les fidèles) différencie des autres (les infidèles) est la salat», citera le prêcheur parmi les récits du prophète. 

Hamidou Ali

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