Le ramadan bat son plein et entame sa deuxième dizaine depuis hier. Pour la circonstance, Fundi Oussouf Ahamada, dit Amdjad, revient, dans le cadre de ses chroniques religieuses, sur les actions qui annulent le jeûne.
D’après ce prédicateur, jeûner consiste à se retenir de faire certaines choses habituellement permises, depuis le moment de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Faire une de ces choses annule le jeûne en cours.
«En arabe (muftir ) vient du mot (iftwar) la première nourriture que l’on prend (petit déjeuné), raison pour laquelle on appelle iftwar le repas pris au moment de la rupture du jeûne », a-t-il expliqué. A l’en croire plusieurs actions peuvent annuler le jeûne.
Le rite Imamou Chafi’in récence plus de 25 choses pouvant annuler le jeûne. D’après notre chroniqueur religieux, il y a deux catégories d’actes susceptibles de provoquer la nullité du jeûne. La première, l’action peut annuler le jeûne mais avec possibilité de rattrapage, la deuxième catégorie une possibilité de rattrapage et une obligation de la Kafara (bien donné pour se racheter d’un péché).
Les relations sexuelles sont interdites. Pendant le mois du ramadan, il est proscrit d’avoir des relations sexuelles pendant la journée. Il est même interdit de provoquer volontairement une éjaculation. En revanche, si elle survient pendant le sommeil ou sans stimulation volontaire, elle est excusable.
«Le prophète Mohammad (Psl) avait ordonné à un de ses disciples qui avait couché avec sa femme en pleine journée du Ramahwani de nourrir une soixantaine des pauvres, à titre d’une garantie selon l’acte commis», a-t-fait savoir.
Parmi les actes qui annulent le jeûne, le prêcheur évoquera le fait d’avaler involontairement des écoulements nasals ou des gouttelettes d’eau lors du nettoyage de la bouche, mais également les vomissements sans doute. «Des crachats peuvent être avalés involontairement. Si ces dernières sont issues du crâne, ils annulent sans doute au jeûne. Forcer son éjaculation ou la faire avec autre moyen peut aussi nuire au jeûne», a expliqué notre interlocuteur. «Plusieurs consignes religieuses permettent aux concernés de rapporter ou laisser leurs jeunes, sachant que l’intention reste la source de tout acte réligieux».
Hamidou Ali