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Les écoles coraniques de Moroni font cause commune pour le 1er muharram

Les écoles coraniques de Moroni font cause commune pour le 1er muharram

Société | -   Youssef Abdou

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Le 1er muharram 1447 a rassemblé des centaines d’enfants à Moroni pour une célébration religieuse marquée par des défilés, des prières, des chants et un élan populaire.

 

Entre ferveur religieuse et mobilisation populaire, le 1er muharram 1447 a été célébré en grande pompe à Moroni vendredi 27 juin dernier par les écoles coraniques, qui ont uni leurs forces pour marquer le nouvel an musulman. Ces dernières se sont réunies à la place de l’Indépendance pour commémorer ensemble cet événement majeur du calendrier islamique, dans une atmosphère de spiritualité. Des défilés, des récitations de versets coraniques, des chants religieux et des prières collectives ont rythmé la matinée, rassemblant des centaines d’enfants, leurs enseignants et leurs familles. Le maire de Moroni, Omar Mohamed, ainsi que plusieurs responsables religieux, ont été présents.


Dans son allocution, le maire s’est félicité de l’enthousiasme populaire suscité par cette journée. « C’est un moment important pour nos enfants et pour notre foi. La ville est fière d’accompagner cet événement », a-t-il déclaré. Il a également annoncé l’organisation, dans l’après-midi, d’un concours de lecture du Coran à la place Badjanani. « J’invite tous les enfants à venir encourager et soutenir leurs camarades qui représenteront leurs madrasa », a-t-il dit. Plusieurs responsables religieux ont pris la parole pour rappeler la signification de cette date, marquant l’Hégire, et ont souligné l’importance de transmettre cette mémoire aux jeunes générations.

Cependant, malgré la mobilisation, quelques critiques ont été émises concernant l’organisation. « On n’entend même pas ce qui se dit, et il n’y a pas de sonorisation, contrairement aux années précédentes », a regretté Saïd Damir, habitué de ces célébrations. Il a dit espérer que les remarques seront prises en compte à l’avenir. Même constat du côté d’Hamida Andhume Iliyasse, parent d’élève : « Les oustadh devraient se réunir bien avant pour organiser le défilé. Aujourd’hui, c’est un peu le désordre. Mais je félicite toutes les madrasas présentes, cela me rappelle mon enfance. »La célébration s’est conclue dans une ambiance fraternelle. Les cortèges ont regagné les établissements coraniques de chaque quartier, où la fête s’est poursuivie avec des repas collectifs et des jeux concours, dans une atmosphère conviviale et paisible.

 

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