Les conditions météorologiques difficiles, par de fortes pluies, des vents violents et un ciel sombre, ont empêché nos petits avions d’atterrir pendant plusieurs jours. La compagnie R’Komor s’est justifiée en fournissant des images météorologiques. Hier, le mercredi 24 janvier, RK a finalement pu reprendre ses activités.
Cependant, la situation est bien différente pour la compagnie Int’air île, dont l’arrêt des vols est survenu bien avant. On évoque une rupture de contrat abusive de la part de leur collaborateur, une société tchèque appelée Van’air Europe. Selon Seffoudine Inzoudine, responsable de la compagnie, l’immobilisation de l’avion au sol a été intentionnelle pour plusieurs raisons. « Notre collaborateur nous a informés le 2 janvier qu’il cesserait les opérations d’ici le 10, prétextant une maintenance de l’avion. Cette information s’est révélée fausse.
D’après nos sources, ils ont trouvé un autre client et veulent nous abandonner»,
a-t-il expliqué, avant d’ajouter : «Lorsqu’ils nous ont contactés, j’ai réagi en demandant un mois de préavis et la possibilité de trouver un nouveau partenaire, ce qui est tout à fait légitime car j’ai également des contrats à honorer». «Le samedi 6 janvier, leur équipage a informé notre personnel que les opérations s’arrêteraient le lundi 8», a-t-il poursuivi. Il a également précisé qu’à partir du 6 janvier, la vente de billets a été interrompue et que chaque voyageur a été remboursé.
Actuellement, la compagnie est engagée dans un différend avec l’autre partie et des tentatives de négociation ont été entreprises. Cependant, l’affaire est désormais entre les mains des avocats. «L’unique action que je puisse entreprendre est d’immobiliser l’avion au sol, actuellement à l’aéroport de wani», a-t-il fait savoir. Leur audience en première instance est prévue pour le mois de février prochain à Mutsamudu. À noter qu’il y a plus d’un an, «les deux sociétés travaillaient ensemble sans aucun problème», souligne-t-il. Jusqu’à présent, tous les passagers se dirigent vers la compagnie R Komor.
