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Libéralisation du commerce du riz I Onicor détient désormais «40% du marché»

Libéralisation du commerce du riz I Onicor détient désormais «40% du marché»

Société | -   Nourina Abdoul-Djabar

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L’Uccia a soumis deux propositions au gouvernement pour faire face à la situation préoccupante de l’Office national d’importation et de commercialisation du riz, Onicor. Les dirigeants de l’institution se sont félicités et ont remercié le gouvernement car leur «premier objectif a été atteint», vu que le gouvernement a «pris en compte leur proposition ».

 

Dans un contexte marqué par des situations de pénuries, de spéculation et d’inflation sur le produit de première nécessité, qui constitue la base de la consommation pour une grande partie de la population comorienne, l’Onicor a perdu son monopole.Une semaine après la sortie du décret présidentiel annonçant la libéralisation du commerce du riz ordinaire, une conférence de presse a été tenue ce mardi 11 juillet à l’Union des chambres de commerce. Les dirigeants de l’institution se sont félicités et ont remercié le gouvernement car leur « premier objectif a été atteint », vu que le gouvernement a « pris en compte leur proposition ». L’on a appris en effet que l’Uccia a soumis deux propositions au gouvernement pour faire face à la situation préoccupante de l’Office national d’importation et de commercialisation du riz, Onicor.

L’obtention d’une licence d’agrément

D’après Djamil Boinali, secrétaire général de l’Uccia, des contrats ont été conclus avec la State trading corporation (Stc) de l’île Maurice. Cependant, leur signature et leur mise en œuvre dépendent de l’avènement de la commission mixte. « En outre, nous avons également proposé de rétablir le partenariat avec le Dao ou d’impliquer le secteur privé à hauteur de 60% dans la distribution du produit concerné. Cette décision a été approuvée par le gouvernement », a-t-il fait savoir.


Les acteurs économiques privés pourraient contribuer à résoudre les problèmes d’approvisionnement tout en créant des opportunités d’affaires pour eux-mêmes. Cependant, l’importation sera soumise à plusieurs conditions, telles que l’obtention d’une licence d’agrément et la communication, pour chaque commande, de la quantité demandée, du nom du fournisseur, de la marque du riz et des spécificités techniques, y compris la date d’arrivée du produit.« Cette proposition vise à garantir un approvisionnement stable et un prix abordable pour la population, en particulier les plus démunis », a ajouté Ali Idjihadi, président de l’Uccia Ngazidja. Dans le cadre de cette réforme, le Ministère sera chargé de réglementer le secteur et de fixer les prix à la consommation. Des discussions sont en cours pour élaborer un plan spécifique.

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