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Libéralisation du riz I A quel prix sera vendu le sac ?

Libéralisation du riz I A quel prix sera vendu le sac ?

Société | -   Adabi Soilihi Natidja

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Le prix sera fixé par la commission nationale de la Concurrence et le ministère en charge de l’économie selon les modalités d’encadrement prévu par la loi de la concurrence.

 


Tant attendu afin de mettre fin aux pénuries incessantes du riz ordinaire, l’arrêté conjoint des ministères des Finances et de l’Economie, portant réglementation de l’importation du riz ordinaire en Union des Comores a été signé le vendredi 30 août dernier. Sept commerçants ont d’ores et déjà demandé la licence d’importation.

Une nouvelle qui nourrit d’espoir les citoyens qui attendent de cela, une plus grande variété de ce produit. Ils s’interrogent également sur le prix que vaudra le sac de riz dont le prix est passé de 7000fc à 9.500 francs puis à 11500fc à près d’une année.

Par rapport à cela, Al-watwan a contacté le secrétaire général de l’Union des Chambres de commerce (Uccia) Djamil Boinali pour plus de précisions tenant compte surtout du fait qu’au mois de juillet dernier, des opérateurs économiques se demandaient si les secteurs privé et public auraient les mêmes avantages. Et encore, qui fixera les prix. Djamil Boinali a fait savoir que «tous les avantages accordés à l’Onicor seront les mêmes pour le secteur privé».

Concernant la fixation des prix, le secrétaire général de l’Uccia, faisant lecture de l’article 12 de l’arrêté conjoint a expliqué : «Le prix du sac du riz sur le marché national sera fixé par la commission nationale de la concurrence et le ministère chargé du commerce selon les modalités d’encadrement prévu par la loi de la concurrence notamment dans ses articles 6, 7 et 25». Selon lui, «le prix sera fixé en fonction du prix Caf aux Comores et dépendra toujours de la conjoncture mondiale».


Rappelons que le décret sur la libéralisation de l’importation du riz ordinaire remonte à il y’a plus d’une année, précisément au mois de juillet 2023. Les opérateurs économiques demandant des garanties ne s’étaient pas encore lancés dans le marché. Il aura fallu attendre un an pour qu’enfin, les conditions d’obtention de la licence d’importation soient finies. Est-ce vraiment la fin des pénuries ?

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