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Libéralisation partielle du riz ordinaire / 7 000 tonnes commandées par cinq détenteurs de licence à Ndzuani

Libéralisation partielle du riz ordinaire / 7 000 tonnes commandées par cinq détenteurs de licence à Ndzuani

Société | -   Ahmed Zaidou

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À Ndzuani, un groupement de cinq commerçants détenteurs de la licence d’importation de riz ordinaire s’est formé. Ils ont effectué une commande commune de 7 000 tonnes, attendue au port de Mutsamudu le 4 novembre prochain.

 

Les commerçants de l’île de Ndzuani titulaires de la licence d’importation du riz ordinaire ont annoncé, hier jeudi lors d’une conférence de presse à Mutsamudu, qu’une cargaison arrivera au plus tard le 4 novembre prochain dans l’île. Ce riz, conditionné en «big pack», serait de qualité équivalente à celui consommé sur place habituellement. Mohamed El-Bakri, commerçant à Mutsamudu et membre du groupement, a donné les précisions suivantes sur cette commande : « Avec la libéralisation partielle du monopole, chaque détenteur de licence a droit à 5 000 tonnes de riz par an. Cette rencontre avec la presse a pour but d’annoncer l’arrivée d’une importante cargaison. Notre groupement de cinq commerçants a fait une commande commune de 7 000 tonnes, qui arrivera d’ici un mois au port de Mutsamudu à bord du M/V Valentina. Ce riz en vrac est conditionné dans des sacs standards.

Nous avons choisi le même fournisseur afin d’harmoniser les prix.» Le collectif a également annoncé l’arrivée d’un deuxième navire d’ici décembre prochain. Yasmine Mdama, autre membre du groupe, a tenu à remercier toutes les personnes ayant contribué à la libéralisation de ce marché. «Nous voulons rassurer notre clientèle avec l’arrivée prochaine de cette cargaison de riz, qui présente les mêmes caractéristiques que celui que nous consommons habituellement. Il s’agit d’un riz long grain avec 10 % de brisure», a-t-il dit.Concernant le prix, Yasmine Mdama a évoqué une possible baisse. «Nous envisageons de vendre la tonne à 400 000 francs aux grossistes, et le prix final pour les détaillants serait de 11 500 francs. D’ici le 15 de ce mois, nous serons fixés sur le prix définitif, qui pourrait être revu à la baisse. Nous encourageons chacun à surveiller les prix et la qualité. Par ailleurs, nous entamons des discussions pour lancer une deuxième commande, attendue d’ici fin décembre. Nos réflexions portent également sur la lutte contre la pénurie, mais aussi contre la surabondance», a-t-elle conclu.

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